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Expertise fissures à la suite de la sécheresse été 2017 à La Voulte sur Rhône (07800)

Monsieur K. est propriétaire d’une maison de villages située à La Voulte sur Rhône (07800). La vieille ville est constituée de ruelles montantes et étroites avec des passages voûtés datant du XIXe siècle. La bâtisse, acquise par Monsieur K. en 1987, est construite en pierres. Elle est composée d’un corps de bâtiment principal et d’une extension accolée réalisée avec une terrasse surplombant un jardin public et une vue imprenable sur le Rhône. Une fissure déjà existante sur le mur de soutènement confortant la terrasse avait déjà fait l’objet d’un devis pour sa reprise en Juillet 2016. A l’automne 2017, Madame C. signale à Monsieur K. que la fissure avait considérablement évoluée suite à la sècheresse de l’été 2017, entrainant de nombreux dommages sur les bâtiments de la commune, nécessitante des mesures conservatoires en urgence. Le 5 Juillet 2018 au Journal Officiel un arrêté de catastrophe naturelle a été  publié, concernant des mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sècheresse et à la réhydratation des sols, pendant la période du 1er Juillet 2017 au 30 Septembre 2017. Monsieur K. a déclaré le sinistre à son assureur la Maif et un expert de compagnie a été désigné pour réaliser les opérations d’expertises. Le 25 Avril 2019, une réunion s’est tenue sur les lieux et une note expertale a été établi en date du 27 Avril 2019. Des travaux d’urgence de blindage et d’étaiement des murs de façade de la maison et de la terrasse ont été préconisés, à la charge de Monsieur K., et l’évacuation et le relogement provisoire des occupants. La Mairie, a pris un arrêté de péril immédiat concernant l’escalier communal situé à proximité de la maison, en condamnant son accès. L’expert de compagnie évoque dans un 1er temps, une construction anarchique et très hétéroclite avec une mauvaise mise œuvre des éléments structurels. Ces notions sont seraient la cause du flambage du mur de soutènement accentuées par des pressions hydrostatiques occasionnées sur le mur de la terrasse non couverte. Il conclue que : « L’ensemble de la maison et mur de soutènement de la terrasse extérieur menacent ruine »   Le 18 Juin 2019, il dépose son rapport définitif en concluant que les désordres ne sont pas imputables à la sècheresse et qu’il s’agit principalement d’un défaut de conception et de mise en œuvre de matériaux hétéroclite mal maitrisé. Le 24 Juillet 2019, la Maif prend position par courrier et oppose un refus de garantie, en invoquant la date d’apparition des désordres, date antérieure à la période retenue par l’arrêté. La Maif évoque aussi le défaut de conception et le mode constructif utilisé ainsi que l’absence de drainage et la présence de végétation sur les murs. C’est dans ces circonstances que Monsieur K. nous a sollicité et confié une mission d’expertise en fissures et de conseil. Constations de notre expert fissures et sécheresse Lors de notre visite sur les lieux, en présence de Mr K., nous avons relevé et apprécié l’ensemble des désordres. Sur la façade arrière et latérale du bâtiment, au niveau des murs soutenant la terrasse, nous avons relevé un blindage qui a fait l’objet de mesures d’urgence citées précédemment. Concernant les désordres, il s’agit principalement de désordres évolutifs de type fissurations, traversantes pour certaines, à l’extérieur et à l’intérieur du bâtiment. Le mur de soutènement de la terrasse présente un flambage important. Analyses et préconisations à la suite des fissures de la maison Suite au relevé de l’ensemble des désordres, nous pouvons qualifier ces derniers de nature structurelle, remettant en cause la solidité de l’ouvrage et pouvant entrainer des risques pour les occupants, si les travaux définitifs ne sont pas réalisés rapidement. Le blindage a été posé dans le cadre de mesure conservatoire afin d’éviter l’aggravation des désordres. La responsabilité de Monsieur K. peut être engagée si des dommages matériels ou corporels viennent à être subis par les constructions avoisinantes ou par les occupants de la maison et/ou les passants. Concernant la conception et construction hiérarchique du corps principale de la maison, nous rappelons que celle-ci date du XIXe siècle et aucun désordre n’a été signalé avant ceux faisant l’objet du présent rapport. Il en est de même pour l’extension et la terrasse avec une gestion et un écoulement des eaux de ruissellement puis des eaux pluviales inchangés par rapport à ceux observés le jour de la réunion d’expertise. La végétation est plus ou moins présente sur les murs en fonction des différentes saisons puis absente en période de sècheresse. Les 1er désordres, soit une fissure sans gravité particulière au niveau des joints du mur de soutènement, présente depuis la date d’achat, soit 1987, ont font l’objet d’un devis. En Juillet 2016, ce professionnel du bâtiment a jugée nécessaire de chiffrer uniquement des travaux d’entretient, soit  la reprise des têtes de murs et le remplissage des joints avec du mortier. L’évolution de la fissure a été très lente et ne présentait pas de caractère d’urgence. Ces désordres se sont fortement aggravés lors de période de sècheresse de l’été 2017 et d’autres nouveaux désordres similaires sont apparues, d’où la déclaration de Monsieur K., auprès de la Maif, avec une date de sinistre du 25 Septembre 2017. Le diagnostic pertinent de la société évoque le lien de causalité entre la sècheresse et cette évolution. Nous rappelons que la période retenu par l’arrêté du 27 Juin 2018, est du 1er Juillet au 30 Septembre 2017. L’évolution de la fissuration des joints du mur de soutènement s’est transformée en désordres structurels et l’apparition de nouveaux désordres structurels, remettent en cause la solidité des ouvrages public et privé avoisinant. Cependant l’effet domino reste à démontrer.   Recours à effectuer par notre client à la suite de notre contre-expertise A la suite de l’ensemble des éléments évoqué, il est difficile d’en déduire que les désordres ne sont pas imputables à la sècheresse. Il convient à l’assureur de Monsieur K., la Maif, de revoir sa position et de reprendre les opérations d’expertises en organisant des investigations complémentaires, notamment la réalisation d’une étude de géotechnique, dans les

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Comment réaliser une expertise sécheresse et fissures ?

Vous avez réalisé une déclaration de sinistre auprès de votre assurance à la suite d’un sinistre sécheresse et fissure ? Cette dernière a mandaté un expert d’assurance pour constater et évaluer les dommages subis et son rapport ne vous satisfait pas ? Alors, si vous vous sentez lésé par sa proposition d’indemnisation, vous avez la possibilité de recourir à l’expertise sécheresse. Cela consiste à faire appel à un expert d’assuré qui réalisera un rapport contradictoire. Vous êtes confronté à cette situation ? Découvrez comment mettre en œuvre une expertise sécheresse et fissures. Dans quel contexte recourir à l’expertise sécheresse ? La sécheresse fait partie des garanties couvertes par l’assurance habitation. Elle est considérée comme une des catastrophes naturelles les plus fréquentes. Ce sinistre peut survenir dans le cas de mouvements différentiels du sol au niveau des fondations. Il en résulte que des fissures se forment au niveau du mur, suivant un schéma en diagonale, du bas vers le haut ou suivant les joints de maçonnerie. Les dégâts causés par la sécheresse peuvent faire l’objet d’une indemnisation par l’assureur à condition que le décret de reconnaissance d’état de catastrophe naturelle pris par les autorités soit inséré au Journal officiel. Pour mettre en œuvre la garantie catastrophe naturelle insérée dans votre contrat d’assurance habitation, vous devez faire une déclaration auprès de votre assureur dans les 10 jours après la parution du décret au Journal officiel. Pour chiffrer le montant de votre indemnisation, votre assurance peut être amenée à mandater un expert, appelé « expert d’assurance ». En théorie, ce dernier devrait travailler en toute indépendance. Il devrait constater les dégâts et évaluer leur montant d’une manière objective, sans se soumettre à la pression de son assureur mandant. Or, en réalité, la plupart des experts d’assurance tendent à défendre l’intérêt de la compagnie qu’ils représentent. Le souci est que les organismes d’assurance ne cherchent qu’à réduire au maximum les dépenses liées à l’indemnisation. Si vous trouvez que la proposition d’indemnisation établie par l’expert d’assurance n’est pas assez juste face aux dommages que vous avez subis, vous pouvez demander une expertise sécheresse et fissures. Comment mettre en œuvre une expertise sécheresse et fissures ? Vous n’êtes pas forcément obligé d’accepter le rapport d’expertise et l’offre d’indemnisation de votre assureur. Vous êtes en droit de réclamer une contre-expertise sécheresse et fissures afin d’obtenir une indemnisation plus juste. Surtout avec la mise en place de la loi Asap. Alors, comment procéder pour mettre en œuvre une expertise sécheresse et fissures ? Il existe quelques étapes à suivre : Vous devez notifier à votre organisme d’assurance votre intention de recourir à un expert d’assuré par l’envoi d’une lettre recommandée avec accusé de réception ; Par la suite, vous devez trouver un contre-expert sécheresse et fissures pour estimer vos préjudices et le mandater. C’est pour cette raison qu’on l’appelle « expert d’assuré » ; Vous devez mettre entre les mains de l’expert d’assuré sécheresse toutes les informations dont vous disposez afin qu’il puisse rédiger convenablement son rapport. Après cela, vous n’avez qu’à attendre que le rapport soit entièrement établi. Celui-ci vous permettra de connaître si vous avez raison de rejeter l’expertise de l’assureur ou non. Dans tous les cas, les dépenses liées à la réalisation de la contre-expertise sécheresse et fissures restent à votre charge, y compris les honoraires de l’expert d’assuré. Elles peuvent cependant être prises en charge partiellement ou totalement par votre assureur si votre contrat d’assurance inclut la garantie honoraires d’expert. Quelles sont les missions d’un expert d’assuré ? L’expert d’assuré spécialisé en sécheresse et fissures est un professionnel du bâtiment. Au sein de notre cabinet Omega Expert expert en bâtiment, nous disposons d’une équipe constituée d’architectes et de géotechniciens. Dans le cadre d’une contre-expertise sécheresse, les missions d’un expert d’assuré sont diversifiées : Vous épauler dans toutes vos démarches de demande de juste indemnisation ; Réaliser une inspection technique minutieuse des dommages subis par l’habitation : dans ce cas de figure, l’expert d’assuré analyse si les dégâts sont d’ordre structurel, s’ils sont provoqués par les phénomènes de tassement différentiel et si la sécheresse constitue leur principal facteur. Grâce à ses compétences et à son expertise, le contre-expert spécialisé en catastrophe naturelle sécheresse est en mesure d’examiner minutieusement les fissurations sur la maison afin d’en déduire les origines et les causes. En tant que géotechnicien, il saura également analyser le sol et fixer les indicateurs prépondérants. Il ne se contente pas de constater les dommages sur le bâti. Il les évalue également afin de déterminer le montant réel de votre indemnisation et de contredire le rapport de l’expert d’assureur. À la fin de son intervention, l’expert d’assuré établit un rapport qui contient : Un document qui constate l’existence ou non de la déclaration de la région en état de sécheresse ; Les circonstances de la sécheresse ; La liste des biens détériorés et leur état ; L’estimation de la valeur des biens endommagés ; Les éventuelles mesures conservatoires ; Les moyens de restauration. Quels avantages de recourir à l’expertise sécheresse ? Si vous trouvez que vos dommages sont mal évalués par l’expert d’assureur et si l’offre d’indemnisation est trop basse, l’intervention d’un contre-expert vous permet d’avoir un argument de poids pour réfuter le rapport d’assureur et pour obtenir une juste indemnisation. Notre expert d’assuré agit comme le défenseur de vos droits. Il vous représente auprès de votre assurance afin que tous les dommages que vous avez subis soient pris en compte dans l’offre d’indemnisation, conformément aux clauses du contrat d’assurance habitation. Pourquoi bien choisir son expert d’assuré dans le cadre d’un sinistre sécheresse ? Vous avez du mal à choisir votre expert d’assuré spécialisé en sécheresse et fissures ? Alors, nous vous conseillons de prendre en compte les points suivants : Ses compétences : seule l’intervention d’un contre-expert spécialisé en sécheresse et fissures vous permet de bénéficier d’une analyse plus complète de tous vos dommages. Optez pour un cabinet constitué de géotechniciens et d’architectes ; La proximité géographique : assurez-vous que le cabinet dispose d’un cabinet situé près de chez vous pour éviter les frais de déplacement trop élevés ; La disponibilité : l’expert d’assuré sécheresse et fissures doit être disponible 7j/7 sur

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Fissuration d’une maison individuelle à Lyon – 69500

Madame G. est propriétaire d’une maison individuelle construite en 1990, 1991 sur un sous-sol partiel. La DROC (Déclaration réelle d’ouverture de chantier) date du 27 Septembre 1990 et la réception formelle a eu lieu le 4 juillet 1991, sans réserve avec les désordres évoqués par la suite. En Mars 1993, Madame G. a établi une déclaration de sinistre auprès de l’assurance dommages-ouvrage concernant des dysfonctionnements sur les volets de la baie du séjour et de la chambre à l’étage. En 2005, un basculement de 1.5 cm de la maison, visible au sous-sol, s’est produit entrainant des infiltrations ; Des renforts structurels ont été réalisés en façade, au niveau du séjour ; En 2010, des fissures en escalier sont apparues avec des évolutions par la suite ; La tuyauterie de la piscine s’est cassée ; Inquiète par l’ensemble de ces désordres apparu sur sa maison, Madame G. a souhaité l’avis d’un expert neutre et indépendant. C’est dans ces circonstances qu’elle nous a sollicité et confié une mission d’expertise en fissures et de conseil. Constatations par notre expert en bâtiment et fissures Lors de la réunion d’expertise en date du 8 Juin 2021, en présence de Madame G., nous avons relevés les désordres suivants : Analyses et préconisations de notre cabinet d’expertise Face aux constats effectués, nous pouvons nous prononcer sur les désordres comme suit : L’ensemble des fissures relevé et notamment celle correspondant au basculement du bâtiment, visible dans le sous-sol, et celle sous forme d’escalier à l’arrière de la maison sont consécutives à un tassement différentiel.   Selon les cartes du BRGM, le terrain est situé dans une zone d’aléa faible à moyen face au retrait-gonflement des argiles. L’argile présente dans le sol gonfle lors des périodes pluvieuses et se rétracte lors des périodes de sècheresse, entrainant ainsi des tassements différentiels. Il s’agit de mouvements de terrain consécutifs à la sècheresse et à la réhydratation des sols et à la présence d’argile gonflante. Ce phénomène est amplifié lorsque la période de sècheresse se prolonge et devient important. En l’occurrence, la nature du sol où se situe la maison de Madame G., est propice à ce phénomène qui a entrainé les désordres relevés. Avant la reprise des dommages consécutifs, il convient tout d’abord de réaliser une étude géotechnique de type G5, étude sur un ouvrage sinistré, afin de mettre en évidence la nature précise du sol par des sondages et étudier sa résistance par des essais pressiométriques. Le type de fondation existant sera aussi identifié. L’étude de sol préconisera aussi les différents types de reprises en sous œuvre à réaliser afin de conforter l’assise de l’ouvrage. Plusieurs types de reprises peuvent être envisagés : L’injection de résine consiste à injecter dans le sol une résine expansive jusqu’au « bon sol », un sol d’une capacité suffisante afin de résister aux différentes descentes de charges de la maison ; Les micropieux dont le diamètre, la profondeur et le nombre sont déterminés par l’étude de sol. Après le forage du terrain et de la fondation, un coulis de ciment est mis en place dans les armatures préalablement insérées. Les charges, en tête des micropieux sont alors reportées en profondeur ; Les longrines. Ce procédé consiste à décaisser devant et sous les fondations existantes. Des longrines ferraillées sont ensuite réalisées sur toute la périphérie de l’ouvrage afin de le stabiliser. Les dommages consécutifs, soit les fissures apparues sur les murs de façades et ceux apparus à l’intérieur de la maison pourront être repris. Un matage agrafage peut être réalisé. Ce procédé consiste à ouvrir les fissures, à insérer une armature et à tronçonner à la perpendiculaire des fissures afin de mettre en place les agrafes. L’ensemble est ensuite rebouché avec du mortier avant de prévoir un ravalement de façade. Les fissures relevées sur les murs intérieurs feront l’objet de reprise de plâtre et d’embellissements. L’ensemble de ces travaux doivent faire l’objet de devis par des entreprises qualifiées et spécialisées.   Recours Lors de l’apparition de tels dommages sur une construction, dont la garantie décennale est forclose, ces derniers peuvent éventuellement être pris en charge par l’assureur multirisque habitation en cas de parution d’un arrêté de catastrophe naturelle « sècheresse ». Il conviendra alors d’établir une déclaration dans les délais impartis, soit dans les 10 jours après la publication de l’arrête au Journal Officiel. Un Expert sera alors désigné par la compagnie afin de mener les opérations d’expertises sur les lieux sinistrés. Plusieurs éléments seront alors étudiés, tels que : La date d’apparition des désordres ; Le lien de causalité entre les désordres et leur fait générateur ; La présence ou pas d’argile gonflante dans le sol par la réalisation de l’étude de sol ; L’éventuelle présence de causes aggravantes qui pourraient entrainer l’application d’une RP (Règle proportionnelle) dans le règlement du sinistre et donc une prise en charge partielle. La ZIG (Zone d’Influence Géotechnique) soit l’interaction entre l’aménagement du terrain et la construction. En période de sècheresse, un arbre imposant, trop proche des façades de la maison va aller pomper l’eau là ou elle s’évapore le moins, c’est à dire sous les fondations. Ce phénomène peut être une cause aggravante au tassement différentiel ; La présence accidentelle d’une importante quantité d’eau dans le sol pouvant entrainer un affouillement des fondations, suite à une fuite sur un réseau ; La réalisation de travaux, tels qu’une surélévation, ayant entrainé des charges supplémentaires sur des fondations mal adaptées. L’ensemble de ces éléments sera évoqué et argumenté afin que la compagnie d’assurance puisse prendre position et garantir le sinistre. La 2ème phase des opérations d’expertises est la présentation de la réclamation chiffrée, argumentée et défendue auprès de l’Expert de compagnie. Elle comprendra les différentes études et investigations réalisées ainsi que les devis de reprise en sous œuvre et des dommages consécutifs. Le montant total des dommages et de l’indemnité seront alors fixés.

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Loi Asap et Contre-expertise : un nouvel amendement pour permettre aux assurés de connaître leur droit

Aucune habitation n’est à l’abri d’un sinistre. C’est pourquoi il est nécessaire de contracter une assurance en cas d’incident. Une souscription à une assurance habitation ou une assurance dommages-ouvrage signifie que l’assuré achète une protection pour son logement et aussi, pour ses biens. Ainsi, la compagnie d’assurance offre une couverture à différentes sortes de sinistres. Si l’un des types de sinistres mentionnés dans le contrat d’assurance survient et provoque des dommages, le client est en droit de demander un remboursement de la part de son assurance.

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Mission de repérage des matériaux et produits contenant de l’amiante avant travaux à Brétigny-sur-Orge 91220

Dans le cadre de la réalisation de travaux dans l’immeuble bâti à Brétigny-sur-Orge 91220, ou de la partie d’immeuble bâti,  notre cabinet d’expertise en bâtiment a eu pour mission à repérer les matériaux ou produits contenant de l’amiante à la suite d’un sinistre sécheresse. Mission de repérage de l’amiante L’article R. 1334-19 du code de la construction et de l’habitation prévoit que « Les propriétaires des immeubles bâtis mentionnés à l’article R. 1334-14 font réaliser, préalablement à la démolition de ces immeubles, un repérage des matériaux et produits de la liste C contenant de l’amiante ». Conjointement, l’article L4531-1 du code du travail prévoit au titre de l’évaluation des risques que le maître d’ouvrage, doit réaliser un repérage de tout agent cancérogène portant sur les matériaux susceptibles d’e contenir et qui doivent faire l’objet de travaux. Cette mission est soumise aux obligations relatives aux activités et interventions sur des matériaux ou appareils susceptibles de libérer des fibres d’amiante (articles R 4412-97 à 113 et R 4412-139 et suivants du code du travail) La mission, s’inscrivant dans ce cadre, se veut conforme aux textes réglementaires de référence mentionnés en page de couverture du présent rapport. Objectif de la mission de notre cabinet « Le repérage a pour objectif d’identifier et de localiser tous les matériaux et produits contenant de l’amiante situés dans la zone impactée par les travaux.» Des listes de matériaux pouvant contenir de l’amiante sont définies de façon non exhaustive dans l’annexe 13-9 du Code de la santé publique est l’annexe 13.9 (liste C) et par la norme NFX 46-020. Le périmètre de repérage effectif de l’amiante Il s’agit de l’ensemble des locaux ou parties de l’immeuble concerné par la mission de repérage figurant sur le schéma de repérage joint en annexe à l’exclusion des locaux ou parties d’immeuble n’ayant pu être visités. Ne sont pas inclus dans le présent repérage : Les locaux/ parties de locaux n’ayant pu être investigués et listés au 1.2 Les machineries (ascenseurs, ventilation) qui nécessitent une habilitation particulière pour y accéder Les ouvrages et réseaux enterrés Les postes de transformation en service qui nécessitent une habilitation particulière pour y accéder Descriptif des travaux pour repérer et enlever l’amiante Il s’agit de l’ensemble des locaux ou parties de l’immeuble concerné par la mission de repérage figurant sur le schéma de repérage  à l’exclusion des locaux ou parties d’immeuble n’ayant pu être visités. Repérage amiante avant travaux à la suite d’un sinistre sécheresse, les zones sinistrées fissurées et à reprendre sont : Reprise des sols du séjour/salon, entrée, salle de bain Reprise des murs du séjour/salon, entrée, salle de bain et chambre 1 Reprise du plafond du séjour Reprise de la façade arrière Les déchets sont ramassés au fur et à mesure de leur production et conditionnés dans des emballages appropriés et fermés, avec apposition de l’étiquetage prévu par le décret no 88-466 du 28 avril 1988 relatif aux produits contenant de l’amiante et par le code de l’environnement, notamment ses articles R. 551-1 à R. 551-13 relatifs aux dispositions générales relatives à tous les ouvrages d’infrastructures en matière de stationnement, chargement ou déchargement de matières dangereuses. Résultats détaillés du repérage de l’amiante par nos experts A la suite de notre audit et analyse sur place, il a été repéré : des matériaux et produits contenant de l’amiante après analyse en laboratoire : Colle de carrelage + colle noire et chape béton (Rez-de-chaussée – Séjour/salon) Bandes calicot + enduit (Rez-de-chaussée – Séjour/salon) Plafond enduit à base de plâtre + peinture (Rez-de-chaussée – Séjour/salon) Dalle de sol (Rez-de-chaussée – Entrée; Rez-de-chaussée – Séjour/salon) Colle noire (Rez-de-chaussée – Entrée; Rez-de-chaussée – Séjour/salon) des matériaux et produits contenant de l’amiante sur jugement de l’opérateur : (localisé à titre indicatif, hors cadre du repérage) : Cloisons fibrociment (Rez-de-chaussée – Séjour/salon; Rez-de-chaussée – Chambre 1) Annex 1 : Maladies liées à l’amiante Les maladies liées à l’amiante sont provoquées par l’inhalation des fibres. Toutes les variétés d’amiante sont classées comme substances cancérogènes avérées pour l’homme. L’inhalation de fibres d’amiante est à l’origine de cancers (mésothéliomes, cancers broncho-pulmonaires) et d’autres pathologies non cancéreuses(épanchements pleuraux, plaques pleurales). L’identification des matériaux et produits contenant de l’amiante est un préalable à l’évaluation et à la prévention des risques liés à l’amiante. Elle doit être complétée par la définition et la mise en œuvre de mesures de gestion adaptées et proportionnées pour limiter l’exposition des occupants présents temporairement ou de façon permanente dans l’immeuble. L’information des occupants présents temporairement ou de façon permanente est un préalable essentiel à la prévention du risque d’exposition à l’amiante. Il convient donc de veiller au maintien du bon état de conservation des matériaux et produits contenant de l’amiante afin de remédier au plus tôt aux situations d’usure anormale ou de dégradation. Il conviendra de limiter autant que possible les interventions sur les matériaux et produits contenant de l’amiante qui ont été repérés et de faire appel aux professionnels qualifiés, notamment dans le cas de retrait ou de confinement de ce type de matériau ou produit. Enfin, les déchets contenant de l’amiante doivent être éliminés dans des conditions strictes. Renseignez-vous auprès de votre mairie ou de votre préfecture. Pour connaître les centres d’élimination près de chez vous, consultez la base de données « déchets » gérée par l’ADEME, directement accessible sur le site internet www.sinoe.org.

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Expertise catastrophe naturelle sécheresse et fissures

La sécheresse est un fléau qui frappe de plus en plus la planète. Notons que les épisodes à répétitions et prolongés des périodes de sécheresse occasionnent des dégâts plus ou moins importants sur les maisons et les constructions. Ces périodes de sécheresse provoquent en effet, des fissures, des lézardes, voire des affaissements de la fondation d’une maison. Si on n’est pas professionnel, on peut avoir du mal à identifier un dommage relatif à une sécheresse. Que l’on se rassure, il existe plusieurs indices à prendre en compte pour définir si oui ou non, il s’agit d’une fissure résultant de la sécheresse. Après une expertise cat-nat, le sinistré obtient une indemnisation de la part de son assureur. Les causes de la sécheresse La France a connu plusieurs épisodes de sécheresse et certaines ont vraiment marqué le pays. C’est notamment le cas en 1920, 1946, 1996, 2011, et plus récemment, en 2019. Ce dernier épisode a été particulièrement violent et a touché plusieurs départements français. De plus, la sécheresse de 2019 a duré plusieurs mois. L’expertise cat-nat réalisée par les experts dans le domaine recense deux facteurs qui causent ce type de catastrophe naturelle. La première cause est bien évidemment le manque d’eau causé par l’insuffisance des pluies et précipitations au printemps. Cette insuffisance de pluies entraîne une baisse du niveau de la nappe phréatique. Ensuite, la sécheresse se déclenche lorsqu’on connaît une forte augmentation des températures qui peut par exemple se traduire par une canicule. Ce phénomène est souvent observé en été. L’eau dans le sol s’évapore alors et laisse tranquillement l’état de sécheresse s’installer. Les conséquences de la sécheresse L’état de sécheresse laisse des conséquences désastreuses sur tous les plans. Il impacte par exemple sur les productions agricoles et certaines activités humaines. D’autre part, ce fléau est l’une des causes du déclenchement des feux de brousse sans parler de l’insuffisance de la production d’électricité. Pour le cas qui nous concerne ici, la sécheresse cause des dégâts sur nos constructions. Si le propriétaire ne prend pas rapidement les dispositions nécessaires, la sécheresse peut provoquer des effondrements de maisons et bâtiments. Il ne faut surtout pas oublier d’effectuer une expertise avec un professionnel si on est concerné. Les maisons individuelles sont les plus sensibles à la sécheresse qui se manifeste par un affaissement irrégulier du sol. Aussi, l’on remarque l’apparition de crevasses et de fissures sur les murs. Si les maisons individuelles sont les premières victimes, c’est qu’elles ont une fondation très peu profonde contrairement aux immeubles. Ensuite, la sécheresse déforme le sol et cela provoque des tassements qui perturbent les fondations de nos maisons. Il en est de même pour le phénomène retrait-gonflement qui survient lorsque le sol se rétracte en période de sécheresse et gonfle à nouveau lorsque les pluies reprennent. Et c’est avec ce cycle retrait-gonflement que les dommages surviennent sur les constructions. Ces maisons individuelles ont également une structure légère. D’autres facteurs favorisent les dégâts causés par la sécheresse sur les constructions. Il s’agit entre autres : Du fait que la construction soit de plain-pied. D’un problème au niveau des canaux d’évacuation des eaux de pluie et des eaux domestiques. Des racines d’arbres à proximité de la fondation. Ces racines vont venir absorber toute l’eau du sol et avec les épisodes de sécheresse, les dégâts sont plus importants. D’une construction en pente. D’une anomalie dans la construction du bâtiment. Garantie et sinistre sécheresse Quand nous souscrivons à une assurance habitation, le contrat nous propose plusieurs garanties, dont la garantie catastrophe naturelle. Cette garantie est le plus souvent une extension de garantie dans les assurances multirisques habitations. Elle prend en charge les dommages causés par une sécheresse et la couverture est limitée aux résidences principales. À la découverte de fissures dans notre habitation, nous avons le droit de demander une indemnisation de l’appart de notre compagnie d’assurance. Dans la majorité des cas, l’indemnisation concerne plusieurs éléments comme les dégâts matériels reliés directement à la construction. La garantie couvre également les dépenses relatives aux études géotechniques et la remise en état des fondations. Différentes conditions à remplir pour obtenir une indemnisation Plusieurs conditions sont à remplir avant de pouvoir prétendre à une indemnisation pour catastrophe naturelle sécheresse et fissures. Ces conditions légales sont bien évidemment prévues par le Code des assurances article L.125-1. Premièrement, il est nécessaire que l’État publie au Journal Officiel l’arrêté interministériel qui confirme qu’effectivement, l’état de sécheresse existe vraiment et concerne la commune où votre logement est situé. Aussi, dès les premiers signes de sécheresse qui affectent votre maison comme l’apparition de fissures sur vos façades et mûrs, nous vous conseillons de faire une déclaration à la mairie. Elle pourra alors vous donner une reconnaissance d’un état de catastrophe naturelle. La deuxième condition pour bénéficier d’une indemnisation en cas de sinistre sécheresse et fissures est de souscrire à une assurance de dommages. Par ailleurs, si vous vous êtes souscrit à une assurance multirisque habitation, votre maison est couverte pour ce type de catastrophe naturelle. Et enfin,  la cause des dommages subis par votre habitation doit être directement liée aux mouvements de terrain dus à la sécheresse. Une fois que vous avez notifié votre sinistre à la compagnie d’assurance, il mandate un expert qui fera une expertise cat-nat des pertes pour vous proposer une indemnisation. Si vous n’êtes pas satisfait du résultat, vous pouvez faire appel à nos experts d’assurés qui feront une contre-expertise des dommages que vous avez subis. Notre objectif est de faire en sorte que vous ayez une indemnisation à la hauteur des pertes. Les procédures à suivre pour le dédommagement Quand l’état de catastrophe naturelle est confirmé et que vous en êtes victime, nous, en tant que professionnel en expertise cat-nat, vous conseillons de procéder à la déclaration de votre sinistre et le plus tôt sera le mieux. Vous avez légalement 10 jours après l’apparition de l’arrêté interministériel au Journal Officiel  pour déclarer le sinistre à votre assureur. Notez que même si vous ne respectez pas les 10 jours, vous ne perdez pas

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Rapport d’étude géotechnique sur maison sinistrée à Cergy les Meaux

À la demande de notre client, nous avons réalisé le 17 février 2021 une campagne de reconnaissance de sol sur un terrain situé  sur la commune de CERGY LES MEAUX (77124). Cette mission a été menée dans le cadre d’un diagnostic géotechnique sur maison sinistrée, et a pour objet de : Relever la nature et la position des différentes couches du sous-sol ; Tester leurs caractéristiques mécaniques ; Repérer les niveaux d’eau dans les sondages au moment de la campagne de reconnaissance géotechnique ; Reconnaitre la nature et la géométrie des fondations existantes ; Prélever des échantillons remaniés pour des essais en laboratoire ; Rechercher les causes du sinistre et définir un principe de confortation de la maison sinistrée. Sondages géologiques et géotechniques La reconnaissance de sols à l’aide d’une machine de forage de marque SEDIDRILL, type S200-50 a comporté la réalisation de : –  SP1 et SP2 : 2 sondages de reconnaissance géologique et géotechnique à la tarière hélicoïdale menés respectivement autour de 15 et 6 m de profondeur par rapport au terrain actuel (TA) ; – Les caractéristiques mécaniques du terrain ont été testées en discontinu au droit des sondages géotechniques précédents par des essais pressiométriques réalisés selon la norme NF P 94 – 110 à l’aide de la sonde Louis Ménard. – La coupe du terrain a été estimée à partir des échantillons remaniés remontés dans les forages de reconnaissance. Elle est donnée sur les fiches analytiques de sondages annexées. Fouilles de reconnaissances 2 fouilles manuelles de reconnaissance de fondations existantes réalisées depuis l’extérieur de la maison existante respectivement en façades arrière et avant. Relevé topographique sommaire Au moment de notre intervention, nous ne disposions pas de plan de relevé topographique pour faire des repérages. Les profondeurs des sondages sont comptées à partir du terrain actuel (TA). Description succincte du site et du projet Le terrain étudié se situe à une quarantaine de kilomètre au Nord-Est de Paris dans le département de La SEINE ET MARNE (77), commune de CERGY LES MEAUX (77124). Il se place à environ 600 m au Nord-Ouest du canal de l’Ourcq, 500 m au Sud-Est de la Nationale N330 et 700 m au Nord-Ouest du Château de la Roche. Topographiquement, le site est relativement plan aux cotes approximatives comprises entre 122 et 123 NGF, selon l’extrait de la carte IGN. Notre étude concerne la parcelle 04 d’une superficie d’environ 220 m². Actuellement, le site est occupé par une maison individuelle de type R+1+ combles aménagés d’une emprise au sol d’environ 41 m². L’étude géotechnique A la demande du Maître d’Ouvrage, notre étude consiste à faire un diagnostic géotechnique de la maison existante afin de déterminer les causes éventuelles des désordres observés et de définir un principe de confortation des fondations actuelles.     Contexte géologique et risques locaux D’après les feuilles géologiques BRGM de DAMMARTIN-EN-GOELLE et MEAUX au 1/50000 et les données en notre possession, le terrain étudié se situe sur un substratum d’âge Ludien surmonté par des formations du Sannoisien (Argiles vertes). Cette stratigraphie peut se dissimuler sous des Remblais d’aménagement et/ou Recouvrements d’épaisseur plus ou moins importante. Remarques hydrologiques Au cours des forages, une charge hydraulique non stabilisée a été relevée autour de 11 m de profondeur au droit du sondage SP1 mené à 15 m de profondeur par rapport au terrain actuel. Ce niveau d’eau relevé serait en relation avec la nappe dans le Ludien dont le niveau et le débit sont susceptibles de varier plus ou moins fortement en fonction des saisons et des éventuels réseaux fuyards. Par ailleurs, compte tenu de la nature de ces matériaux en Remblais et/ou en Éboulis, des circulations erratiques d’eau restent possibles dans les couches superficielles (plus particulièrement en période pluvieuse prolongée et/ou d’éventuel réseau fuyard). Conclusion de notre expert en bâtiment et d’étude géotechnique La maison concernée par notre étude est de type R+1+ combles aménagés d’une emprise au sol d’environ 41 m². Le bâtiment concerné par le sinistre fait partie d’un ensemble de 4 bâtiments de même caractéristiques, s’apparentant à un lotissement de maisons jumelles. Le sinistre étudié est un ensemble de fissures plus ou moins conséquentes, visibles un peu partout tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la maison existante. Les désordres apparents sont sous forme de fissures horizontales, obliques, verticales ou en escalier et particulièrement prononcés du côté de la façade avant. Les désordres affectent aussi bien les murs de l’extérieur que de l’intérieur de la maison, et les fissures montrent une morphologie qui suggère un affaissement de sol. Les observations lors des investigations menées associées aux résultats des essais en laboratoire suggèrent des mouvements complexes ayant conduit à des affaissements différentiels au niveau des fondations. Le contexte environnemental général montre une légère déclivité en direction de la façade avant, laquelle, associée à l’ensemble des observations précédentes suggèrent que les écoulements (se faisant de l’amont vers l’aval) auraient drainé de façon plus importante des particules fines coté façade avant. En effet, les Éboulis constituant un faciès lithologique dissymétrique au droit des façades avant et arrière, on pourrait penser que le lessivage des particules fines entraine des conséquences plus importantes sur la façade comportant plus d’Éboulis (façade avant). En outre, le réagencement (ou réorganisation) des grains (associé à la dissymétrie des matériaux en Éboulis) entraineraient un tassement plus conséquent en façade avant, et expliquerait que (dans la zone active des fondations superficielles au sein des Éboulis) : la teneur en eau est relativement constante en SP1 mais faible par rapport à SP2 ; les matériaux soient sur-consolidés en SP1. En tout état de cause, en liaison avec l’alternance de périodes humides et de sécheresse très prononcée de ces dernières années, ces observations ont pu entrainer des changements dans le comportement rhéologique des argiles et par suite, une modification de la stabilité qu’elles avaient acquise depuis des années : les désordres sont très récents pour une maison déjà relativement ancienne. Compte tenu de l’état actuel du bâtiment (présence de multiples désordres), de la nature des matériaux du site (argile plastique gonflante)

Expertise Humidité, Expertise sécheresse

Sinistre catastrophe naturelle : focus sur l’expertise sécheresse

La sécheresse est un sinistre fréquent qui survient sur les habitations. Dans le cas de la France par exemple, l’élévation des températures a favorisé la sécheresse expliquant la hausse des départements touchés par ce sinistre. Après la déclaration des autorités qui reconnaissent qu’il y a vraiment eu catastrophe naturelle, les sinistrés peuvent demander une indemnisation. Dans certains cas, le montant réclamé est très important ce qui fait qu’il y a souvent des discordes entre les sinistrés et leur compagnie d’assurance. Quelques éléments sont à connaître pour mieux cerner cette situation. Avoir une couverture contre les catastrophes naturelles En cas de sécheresse, des fissures apparaissent sur les murs causant des infiltrations d’eaux ou d’humidité à l’intérieur de l’habitation. À la longue, cette humidité et ces fissures risquent de fragiliser la fondation. Les travaux de réparation et de réhabilitations à la suite de ce type de sinistre sont onéreux, la raison pour laquelle il est toujours conseillé de se souscrire à une assurance comme celle couvrant les catastrophes naturelles ou encore une assurance multirisque habitation. La déclaration de sécheresse et la demande d’indemnisation Comme annoncé plus haut, le sinistré qui a eu recours à une assurance couvrant ce type de sinistre est en droit de demander une indemnisation pour les réparations nécessaires aux dommages qu’il a subis. Mais pour que cette demande soit recevable, il est nécessaire que la commune dans laquelle l’habitation est inscrite ait déclaré l’état de catastrophe naturelle. Sans ce décret ministériel, le sinistré ne pourra pas formuler sa demande et constituer son dossier. Dans le cas où l’arrêté interministériel est adopté et publié, l’intéressé peut déclarer qu’il est victime de sécheresse et monter son dossier pour demander une indemnisation. Il est nécessaire de préciser que dans le cadre d’une indemnisation sécheresse, la garantie couvre certains dommages, dont ceux rattachés directement aux bâtiments. Ensuite, la compagnie d’assurance se charge des frais d’études engagés pour remettre les biens couverts par l’assurance en état. Sont également pris en charge, les fondations, les murs de soutènement et les murs de clôture. La garantie peut bien évidemment s’étendre sur d’autres éléments comme le matériel à l’extérieur de la maison par exemple, selon le contrat. Cependant, quelques éléments sont exclus de l’indemnisation. Il s’agit entre autres des frais de déplacement et les pertes comme celui de l’usage, de loyer et les pertes indirectes. Si le sinistré souhaite recourir au service d’un expert d’assuré comme notre cabinet Omega Expert, les honoraires de ce dernier sont à sa charge. Les dommages subis par les arbres et plantes ou le terrain sont également exclus sauf si le sinistré a demandé une extension de garantie auprès de sa compagnie d’assurance. En outre, pour ce qui est des démarches, il est nécessaire pour le propriétaire dès lors qu’il a constaté le sinistre (et après que celui-ci soit déclaré par le gouvernement), de le déclarer. Il a alors jusqu’à 10 jours pour faire cette démarche de déclaration de sécheresse. Par la même occasion, il doit remettre à l’assurance l’estimation des dommages. Quand les dossiers seront remis à l’assurance, un expert d’assurance est envoyé chez le sinistré pour constater les dommages et évaluer l’étendue des dégâts pour permettre ensuite à l’assureur de proposer une indemnisation. L’expertise sécheresse réalisée par un professionnel a pour objectif, de diagnostiquer les désordres et d’en connaître les causes. Ensuite, ils évaluent l’étendue des réparations indispensables pour la remise en état des lieux avec les détails des travaux. Quand contester le rapport d’expertise sécheresse ? L’assurance envoie généralement un expert indépendant pour évaluer la situation auprès du sinistré, c’est à partir de cette évaluation que sera fixé le montant de l’indemnisation proposée par l’assurance. Il arrive que le sinistré ne soit pas satisfait du résultat qu’il pense incomplet ou réalisé de manière non objective. Notez qu’il est en droit de contester ce résultat d’expertise en demandant une contre-expertise. Dans ce cas, le sinistré est invité à notifier son assureur de son désir de faire une contre-expertise pour x raisons. La date prévue, la contre-expertise se fera en présence de l’expert d’assurance et de l’expert d’assuré. Ce dernier fera à son tour les évaluations des dégâts. Les honoraires de l’expert d’assuré ainsi que les frais engagés seront bien entendu à la charge du client, sauf si le contrat d’assurance inclut la prise en charge de cette démarche. Deux situations peuvent se présenter à l’issue de cette deuxième expertise. Le premier cas est que les expertises des deux experts sont similaires. Si tel est le cas, le client doit s’y conformer. Cependant, il arrive que les avis des deux experts soient contradictoires et que celui de l’expert d’assuré soit plus favorable au client.  Dans une telle situation, la compagnie d’assurance peut proposer un nouveau montant plus favorable à son client. Celui-ci peut accepter ou refuser l’offre. Ensuite, il arrive également que l’assureur accepte d’indemniser son client selon le montant donné dans le rapport de l’expert d’assuré. Enfin, si les deux parties restent en désaccord, l’intervention d’un troisième expert : « l’expert judiciaire » est nécessaire. À son tour de faire l’expertise et de comparer les deux rapports précédents. L’objectif de cette intervention est de définir quel rapport est solvable. Les frais de cette ultime intervention sont partagés à parts égales entre l’assurance et le sinistré. Un expert d’assuré : rôle et attributions L’expert d’assuré, comme Omega Expert, est le professionnel qu’il faut joindre dans le cas où le sinistré n’est pas satisfait du rapport d’expertise effectué par l’expert d’assurance. Notre rôle en tant qu’expert d’assuré est en effet de réaliser une contre-expertise des dégâts afin que le sinistré soit indemnisé à la hauteur des dommages subits. En outre, un expert d’assuré se doit d’être aux côtés de l’assuré pour défendre ses intérêts. Dans la majorité des cas, la rémunération de ce professionnel se fait en fonction du montant de l’indemnisation perçue par son client, la moyenne étant un pourcentage situé entre 5 % à 15 %. À la différence de l’expert d’assureur choisi par la compagnie d’assurance, l’expert d’assuré est désigné par le sinistré lui-même

Expertise fissures, Expertise sécheresse

Rapport d’expertise sinistre catastrophes naturelles sécheresse dans le 39

Arrêté Catastrophes naturelles faisant l’objet de la présente déclaration : Date de l’arrêté 17/06/2020 Date de parution au Journal Officiel 10/07/2020 Période visée par l’arrêté du 01/01/2019 au 31/03/2019 Selon déclaration l’assuré avait constaté lors de l’achat en 2018 la présence de fissures intérieures située à la jonction des deux blocs qui constituent l’habitation. Il est également précisé que l’ensemble de l’habitation a été rénové et que certaines des fissures intérieures avaient été reprises mais qu’elle ont réapparues. Suite à la parution de l’arrêté catastrophe naturelle l’assuré a effectué une déclaration. Il est déclaré que les fissures ont évolué depuis l’achat du bien le 09/11/2018. Description de la construction Type et nature des fondations : Semelles filantes en béton armé de profondeur non reconnue Infrastructure : En éléments creux (type parpaings) d’épaisseur 20cm Nature du plancher :  Dallage béton sur terre-plein Niveaux intermédiaires: Plancher type poutrelles béton/ hourdis Superstructure : Maçonnerie porteuse chaînée en éléments creux (type parpaings) d’épaisseur 20 cm Autres éléments :  Présence d’une cheminée Clos et couvert Charpente : Charpente traditionnelles en bois Réf. Expert : 447 8996 PCA 39 D Page 7/14 Couverture : En tuiles mécaniques grand moule Menuiseries extérieures : En PVC à double vitrage Plafonds : Droits en enduit plâtre sur hourdis Cloisons: Doublages en plaques de plâtre avec isolation thermique Carrelage : Collés Divers : Revêtement de sol des pièces de nuit: parquet flottant Description de l’environnement Topographie du terrain : Terrain en pente de déclivité comprise entre 10 et 20% dans le sens sud-nord Terrain d’assise : Fondations ancrées dans le terrain naturel Nature du sol : Aucune reconnaissance de sol n’a été effectuée à ce jour Type de végétation (distance par rapport aux ouvrages sinistrés) : Pas de végétation préjudiciable Collecte des eaux (pluviales, usées, alimentations) : Eaux usées et eaux vannes raccordées au réseau public Eaux pluviales de toiture correctement recueillies Cours d’eau, nappes, sources, puits : Pas de circulations d’eaux souterraines connues à ce jour. Autres constructions sinistrées dans les environs : L’assuré n’a pas connaissance d’autre maison sinistrée Travaux d’infrastructures récents : Aucuns travaux n’ont été réalisés dans l’environnement du risque Autres particularités : Pas d’autres particularités Historique des désordres : fissures et sinistre Date d’apparition 2018 Date de l’aggravation 2020 Fissures anciennes traitées : Oui les fissures intérieur ont été reprise en partie lors des travaux de réfection en 2018 Avis de notre expert sur la (les) cause(s) des désordres Le faciès des fissures sur les doublages intérieur ne suggère pas un tassement d’une partie de la construction par rapport à une autre. Il en est de même pour les fissures sur la façade. On notera d’ailleurs que très peu de fissures prennent naissance à partir du sol, qu’il n’a pas été relevé de désordres sur les murs du soubassement dans le sous-sol et que selon déclaration les fissures intérieur étaient en partie existante lors de l’acquisition du bien soit antérieurement à la période retenue par l’arrêté. Elles sont en fait la conséquence d’un retrait différentiel et mouvements hygrothermiques des différents matériaux constituant les parois , amplifiés par d’importants écarts thermiques. A noter également que la date d’effet du contrat est postérieur à la période concernant l’arrêté CNS Désordre A Absence ou défaut de mise en œuvre de joints de construction entre des ensembles constructifs Origine Désordre d’origine structurelle au bâtiment Désordre B Comportement différentiel de matériaux hétérogènes de la construction causé par variation de température ou d’hygrométrie Origine Désordre d’origine structurelle au bâtiment Concerne les fissures : Fissure entrée sous sol, fissure n° 1,  Fissure verticale sur doublage Désordre C Comportement différentiel de matériaux hétérogènes de la construction causé par variation de température ou d’hygrométrie Origine Désordre d’origine structurelle au bâtiment Concerne les fissures : Fissure couloir étage, fissure n° 1; Fissure verticale et horizontale  

Expertise fissures, Expertise sécheresse

Expertise sécheresse et traitement des fissures à Rochefort 17300

Maison de ville en mitoyenneté sur 1 côté – en agglomération – comportant un rez-de-chaussée et 3 étages complets La maison principale est de 1937, et extension 1980. Abri de jardin: PP : RDC: Salon/SAM, Petit salon, 1er :Bureau 3 chambres, grenier: une pièce la garantie Catastrophe naturelle est acquise au contrat sur bases suivantes : – sur bâtiment : en valeur de reconstruction à neuf limitée à 25% – sur les frais de démolitions et déblais : à concurrence des frais réels justifiés Sinistre et historique Arrêté de Catastrophes Naturelles faisant l’objet de la présente déclaration : – Arrêté du : 27/11/2018 – Période visée par l’Arrêté : 01/04/2017 au 30/06/2017 – Date de la déclaration à l’assureur : 13/12/2018 Ce sinistre est-il susceptible de faire l’objet d’une déclaration de sinistre à un autre assureur ? – Non, car il n’y a pas eu d’autre Assureur au cours de la période couverte par l’arrêté Historique des Arrêtés Catastrophes Naturelles concernant le bien sinistré. Il n’y a pas continuité entre les précédents arrêtés et celui du 27/11/2018 au titre duquel le sinistre a été déclaré. Interventions dans le cadre des précédents sinistres Selon la déclaration de l’Assuré, aucune intervention particulière dans le cadre d’un précédent sinistre de type sécheresse. L’extension est en matériaux modernes et ancrée sur le bâti plus ancien en moellons de pierre. Arrêté de Catastrophes Naturelles faisant l’objet de la présente déclaration : – Arrêté du : 27/11/2018 Ce sinistre est-il susceptible de faire l’objet d’une déclaration de sinistre à un autre assureur ? – Non, car il n’y a pas eu d’autre Assureur au cours de la période couverte par l’arrêté Historique des Arrêtés Catastrophes Naturelles concernant  le bien sinistré. Il n’y a pas continuité entre les précédents arrêtés et celui du 27/11/2018 au titre duquel le sinistre a été déclaré. Interventions dans le cadre des précédents sinistres Selon la déclaration de l’Assuré, aucune intervention particulière dans le cadre d’un précédent sinistre de type sécheresse. Relevé des désordres et conclusions de l’expertise sécheresse Tassement sous le poteau de maintien de la charpente et mouvement entrainant en partie les baies coulissantes fixées sur ces bois. Fissuration au droit de la liaison cuisine, séjour-entrée. Basculement de l’ensemble de la véranda, avec détachement de la façade visible au droit du solin dans l’angle coté mitoyenneté. Présence de fissuration au droit des cueillies, à la liaison entre la véranda-Salon et l’habitation principale. Aucun dommage apparent mise à part de grandes difficultés aux coulissements. Nous avons pu observer 2 types de dommages : – de pathologie constructive pour un premier lié à la structure poteau bois qui manque de protection contre les intempéries, et exposée, a commencé à montrer des traces de pourrissements, Ces mouvements occasionnés par les légers tassements en pieds dûs à la perte de résistance à la charge entrainent les éléments fixés tels que les baies et les plafonds/cloisons de la cuisine. – Un dommage lié à un léger tassement des fondations de la véranda sur le pignon EST, pouvant être associé à un sol sensible à la sécheresse, qui entraine un basculement visible au droit du solin et du plafond à proximité du pignon mitoyen.

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