Expert en bâtiment

Expertise fissures

Expert d'assuré, Expertise bâtiment, Expertise fissures

Infiltrations en sous-sol et fissures à Bonneuil sur Marne 94381

Constatation du Désordre n°1 : infiltrations en sous-sol Les infiltrations affectent le doublage posé contre le voile situé sous l’extrémité de la terrasse. Mme O affirme que lors de grosses pluies, une flaque d’eau se forme sur le sol carrelé et migre jusqu’au milieu du sous-sol. Toutefois, on ne peut exclure que cette eau provienne de la porte du garage, devant laquelle se trouve un caniveau susceptible de déborder s’il est encombré de mousses, de sable ou de feuilles d’arbres. Au demeurant, les plans accompagnant le document intitulé « permis de construire » mentionnent un vide sanitaire (catégorie 3) sous la terrasse, et non pas un sous-sol (catégorie 2 selon le DTU 20.1). Ce désordre n’est pas de la nature de ceux décrits dans l’article 1792 du CC. Local situé sous la terrasse (trace d’infiltrations). Désordre n°2 : fissures affectant le muret en limite de rue Ces fissures ne semblent pas avoir évolué depuis juillet 2017. Au demeurant, ces fissures verticales sont situées au contact des deux poteaux béton, et traduisent un léger affaissement vertical du mur, sans aucun mouvement de bascule vers l’avant ou vers l’arrière. De plus, il n’est pas possible de déterminer qui a réalisé ce mur de clôture. Conclusions de notre expertise bâtiment  Aucun mouvement de bascule du mur, ni vers la rue, ni vers le jardin. Le poteau en limite droite (vu depuis la rue) semble avoir subi un léger mouvement de bascule vers la droite, qui pourrait être en lien avec des travaux récents sur le trottoir. Ce désordre n’est, lui non plus, pas de la nature de ceux décrits dans l’article 1792 du CC.

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Rapport d’expertise sinistre catastrophes naturelles sécheresse dans le 39

Arrêté Catastrophes naturelles faisant l’objet de la présente déclaration : Date de l’arrêté 17/06/2020 Date de parution au Journal Officiel 10/07/2020 Période visée par l’arrêté du 01/01/2019 au 31/03/2019 Selon déclaration l’assuré avait constaté lors de l’achat en 2018 la présence de fissures intérieures située à la jonction des deux blocs qui constituent l’habitation. Il est également précisé que l’ensemble de l’habitation a été rénové et que certaines des fissures intérieures avaient été reprises mais qu’elle ont réapparues. Suite à la parution de l’arrêté catastrophe naturelle l’assuré a effectué une déclaration. Il est déclaré que les fissures ont évolué depuis l’achat du bien le 09/11/2018. Description de la construction Type et nature des fondations : Semelles filantes en béton armé de profondeur non reconnue Infrastructure : En éléments creux (type parpaings) d’épaisseur 20cm Nature du plancher :  Dallage béton sur terre-plein Niveaux intermédiaires: Plancher type poutrelles béton/ hourdis Superstructure : Maçonnerie porteuse chaînée en éléments creux (type parpaings) d’épaisseur 20 cm Autres éléments :  Présence d’une cheminée Clos et couvert Charpente : Charpente traditionnelles en bois Réf. Expert : 447 8996 PCA 39 D Page 7/14 Couverture : En tuiles mécaniques grand moule Menuiseries extérieures : En PVC à double vitrage Plafonds : Droits en enduit plâtre sur hourdis Cloisons: Doublages en plaques de plâtre avec isolation thermique Carrelage : Collés Divers : Revêtement de sol des pièces de nuit: parquet flottant Description de l’environnement Topographie du terrain : Terrain en pente de déclivité comprise entre 10 et 20% dans le sens sud-nord Terrain d’assise : Fondations ancrées dans le terrain naturel Nature du sol : Aucune reconnaissance de sol n’a été effectuée à ce jour Type de végétation (distance par rapport aux ouvrages sinistrés) : Pas de végétation préjudiciable Collecte des eaux (pluviales, usées, alimentations) : Eaux usées et eaux vannes raccordées au réseau public Eaux pluviales de toiture correctement recueillies Cours d’eau, nappes, sources, puits : Pas de circulations d’eaux souterraines connues à ce jour. Autres constructions sinistrées dans les environs : L’assuré n’a pas connaissance d’autre maison sinistrée Travaux d’infrastructures récents : Aucuns travaux n’ont été réalisés dans l’environnement du risque Autres particularités : Pas d’autres particularités Historique des désordres : fissures et sinistre Date d’apparition 2018 Date de l’aggravation 2020 Fissures anciennes traitées : Oui les fissures intérieur ont été reprise en partie lors des travaux de réfection en 2018 Avis de notre expert sur la (les) cause(s) des désordres Le faciès des fissures sur les doublages intérieur ne suggère pas un tassement d’une partie de la construction par rapport à une autre. Il en est de même pour les fissures sur la façade. On notera d’ailleurs que très peu de fissures prennent naissance à partir du sol, qu’il n’a pas été relevé de désordres sur les murs du soubassement dans le sous-sol et que selon déclaration les fissures intérieur étaient en partie existante lors de l’acquisition du bien soit antérieurement à la période retenue par l’arrêté. Elles sont en fait la conséquence d’un retrait différentiel et mouvements hygrothermiques des différents matériaux constituant les parois , amplifiés par d’importants écarts thermiques. A noter également que la date d’effet du contrat est postérieur à la période concernant l’arrêté CNS Désordre A Absence ou défaut de mise en œuvre de joints de construction entre des ensembles constructifs Origine Désordre d’origine structurelle au bâtiment Désordre B Comportement différentiel de matériaux hétérogènes de la construction causé par variation de température ou d’hygrométrie Origine Désordre d’origine structurelle au bâtiment Concerne les fissures : Fissure entrée sous sol, fissure n° 1,  Fissure verticale sur doublage Désordre C Comportement différentiel de matériaux hétérogènes de la construction causé par variation de température ou d’hygrométrie Origine Désordre d’origine structurelle au bâtiment Concerne les fissures : Fissure couloir étage, fissure n° 1; Fissure verticale et horizontale  

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Contre expertise d’un mur de séparation de deux maisons à la Seyne Sur Mer 83500

Exposé succinct du litige Monsieur B est propriétaire depuis 2001 d’une maison individuelle, composée de 2 niveaux. Il s’agit de sa résidence principale. La propriété, agrémentée d’un jardin, fait partie d’un lotissement. En amont de la propriété de Monsieur B se trouve la propriété de Madame U. Un mur sépare les deux parcelles, lequel sert également de soutènement afin de maintenir en place les terres du fonds MAUGEAIS. Ce mur, ancien et vétuste, présente par ailleurs des désordres qui inquiètent Monsieur B. Cette inquiétude est également motivée par la présence du réseau d’évacuation des eaux usées du lotissement qui passe à proximité immédiate de ce mur et qui pourrait être rendu inutilisable en cas d’effondrement. Des démarches ont été entreprises par Monsieur B. auprès de sa voisine afin que celle-ci fasse procéder au confortement nécessaire du mur. Un Conciliateur de Justice est notamment intervenu courant 2019. Cette démarche a conduit à l’établissement d’un Constat de Conciliation entre les parties. Depuis Mme U.  a sollicité notre bureau d’étude et une entreprise afin de conforter son mur. Monsieur B. émet des doutes quant à la qualité du mode réparatoire qui sera utilisé pour réparer l’ouvrage Constations par notre expert d’assuré Sur le plan Cadastre, notre cabinet d’expert d’assuré indique la configuration des lieux ainsi : Monsieur B est propriétaire de la parcelle cadastrée Madame U est propriétaire de la parcelle cadastrée La parcelle de Mme U est située en amont de celle de Monsieur B compte tenu de la forme pentue des terrains Une flèche bleue indique l’emplacement du mur litigieux séparant les fonds respectifs Les cercles rouges et les tirets en pointillés rouge matérialisent le réseau d’eaux usées Le mur litigieux mesure environ 4,50m de longueur pour une hauteur de 1,80m environ. Il est constitué de parpaings creux de 27, hourdés au mortier de ciment. Le tronçon de mur est revêtu d’un enduit. Un chainage a été réalisé en couronnement du mur. Des barbacanes sont disposées en pied de mur. Analyse Technique et avis de notre expert d’assuré Nous sommes, en effet, en présence d’un ouvrage ancien, vétuste, fortement dégradé, grevé de fissures. Ces désordres confirment une dégradation intervenue progressivement dans le temps. En l’état, le tronçon de mur n’est plus apte à jouer son rôle de soutènement et il convient de le conforter dans les meilleurs délais. Les désordres qui affectent le mur sont liés à des phénomènes de poussées des terres et de pressions hydrostatiques imprimés sur un mur de médiocre qualité constructive, peu doté en armatures et ne bénéficiant plus d’un drainage efficace. La présence de végétaux en contre haut du mur constitue, à notre sens, un facteur aggravant. Le tronçon de mur nécessite un confortement. Les préconisations formulées dans le rapport du BET QCS sont de nature à redonner à l’ouvrage une cohésion qu’il ne possédait plus. Le Tiers, Madame U., est disposée depuis plusieurs mois, à intervenir afin de faire procéder au confortement du mur. Elle a sollicité l’aide d’un technicien du bâtiment à cet effet. Il convient que Monsieur B laisse la possibilité aux entreprises d’effectuer les travaux nécessaires en leur ménageant l’accès à son jardin (droit d’échelle). Monsieur B. n’a pas à intervenir dans les options techniques et le choix des intervenants qui relèvent exclusivement du libre arbitre de Madame U. Il convient de réparer ce mur dans les meilleurs délais. En cas de sinistre intervenant avant réparations, du fait de l’inertie ou d’atermoiements émanant de Monsieur B., sa responsabilité pourrait être engagée. Une fois conforté, si dans le futur le mur présente à nouveau des désordres, il reviendra à Mme U. de procéder à nouveau à son confortement, voir à sa destruction/reconstruction si cela s’avère nécessaire. En l’état et pour le moment, il est important de laisser Madame U. conforter l’ouvrage. En foi de quoi, nous avons dressé le présent rapport, exclusif de toute maîtrise d’œuvre, pour servir et valoir ce que de droit.

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Expertise d’assuré Tempête, Grêle, Neige à Bonneuil en France -95500

Nous constations que le risque est un ancien corps de ferme de +10ans (1900), en R+1, sur +/-200,00m², vide de tous locataires, décrit par M. G, comme suit, – Au rez de chaussée, d’un salon et une cuisine – A l’étage de 2 chambres, une salle de bains et un WC. – Une 2ième partie d’habitation en R+1, décrit comme suit, – Au rez de chaussée d’une pièce vide – A l’étage de 2 pièces vides En date du 04/06/2019, M. G déclare des dommages sur une dépendance dans la cours servant de lieu de stockage divers, suite à la chute d’une branche d’arbre appartenant à l’assuré, suite des coups de vents survenu dans la région. Description des dommages : Les dommages concernent des immobiliers : – Toiture en tuiles mécanique en terre suite – Dommages sur la charpente sous les tuiles (2 pannes sablières en 17×9, 8 chevrons, 17 liteaux) – sur la porte d’entrée en bois double battant (1.10×2.50) x2 et son bâti : 2 bâtis/dormants en bois de 13×9, un liteau en bois de 13×9). – 2 pans de murs d’épaisseur de 30cm en briques   Conclusion de notre cabinet d’expertise d’assuré : Le risque n’a pas été vérifié. La garantie « Tempête, Grêle, Neige » ne nous semble pas acquise au présent sinistre. Valeur maximale observée à la station sur le site METEO FRANCE – Le Bourget le 04/06/2019 vers 16h00 : 87,48 km/h. – Roissy le 04/06/2019 vers 17h00 : 95,04 km/h Compte tenu de ce qui précède, nous déposons le présent rapport en l’état et laissons à la compagnie de statuer quant à la suite a donner. En cas de suite favorable donnée par la compagnie, une indemnisation immédiate  franchise déduite, indemnité différée, pourrait être versé à l’assuré.  Pourquoi prendre un expert d’assuré ?

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Rapport d’étude géotechnique de conception avant la construction d’une maison sur la commune d’ANDERNOS 33

La reconnaissance de sol concerne l’avant-projet de construction d’une maison individuelle de type R+1 partiel , d’extension d’une annexe et de création d’une piscine sur la commune d’ANDERNOS (33). Programme géotechnique et ingénierie de notre cabinet d’expertise Réalisation de 3 sondages géologiques à la tarière mécanique [notés SG1 à SG3] descendus à 5,00 m de profondeur, permettant le prélèvement d’échantillons remaniés et la description des coupes lithologiques, o Réalisation de 3 essais au pénétromètre dynamique lourd (63kg) [notés PD1 à PD3] couplés respectivement aux sondages SG1 à SG3, o Réalisation d’une fouille manuelle [notée F1] sur fondation du mur Sud-Ouest de l’annexe existante, o Fourniture et mise en place d’un piézomètre [noté PZ1] à 2,00 m de profondeur au droit de la future piscine, o Nivellement des points d’investigation. Les sondages ont été réalisés en fonction du contexte du site (accès, encombrement, réseaux connus, …) et de l’occupation de la parcelle. Leur implantation est fonction de la précision et de la qualité des plans fournis et des repères existants sur le site le jour de notre intervention le 05/06/2020. Cadre de la mission géotechnique En référence à la classification des « Missions Types d’ingénierie géotechniques » (extraites de la norme NF P 94.500 de novembre 2013) et des Conditions Générales d’Intervention établies par l’Union Syndicale Géotechnique (USG), notre reconnaissance est une étude géotechnique de conception en phase avant-projet (G2-Phase AVP) dont l’étendue de la mission est limitée aux prestations correspondantes. L’objectif d’une étude géotechnique de conception – en phase avant-projet – est d’effectuer une identification des aléas majeurs du site et d’en limiter les conséquences. Elle étudie les principes constructifs et l’adaptation au sol envisageable et fournit l’ébauche dimensionnelle d’un profil type pour chaque ouvrage géotechnique. Cette étude exclut toute approche des délais et coûts. Objectifs de l’étude de sol En référence à la norme NF P- 94500 de novembre 2013 et au type de mission définie ci-avant, notre étude traitera des points techniques suivants : – Description de la structure géologique du sous-sol, – Détermination des caractéristiques mécaniques des couches de sol, – Reconnaissance ponctuelle des fondations existantes, – Relevé des niveaux d’eau non stabilisés le jour de notre intervention, – L’adaptation au sol envisageable et l’ébauche dimensionnelle du projet en fonction du modèle géologique et géotechnique du site décrivant principalement : – le mode de fondation à adapter et ses conditions d’ancrage, – les contraintes de calculs aux ELS et ELU, – le type de niveaux bas à construire, – Les sujétions générales d’exécution : terrassements, dispositions vis-à-vis de la nappe, des avoisinants, de la sensibilité au retrait/gonflement des sols argileux (RGA) et dispositions particulières, – Les aléas géotechniques résiduels/subsistants et suites à donner. Cette reconnaissance intervient au stade de l’avant-projet. Etat des lieux : Terrain enherbé sans dénivelé significatif ; Présence d’une maison existante présentant des désordres structurels de type fissures, qui sera démolie et purgée au droit du projet ; Présence sur le terrain de l’annexe faisant l’objet du projet d’extension, composée d’une partie à ossature maçonnée et d’une partie à ossature bois. La partie maçonnée sera conservée et la partie en bois sera démolie et purgée dans l’emprise du projetd’extension ; L’annexe présente des désordres structurels de type fissures, sa stabilité devra être garantie en phase travaux et en phase définitive ; Présence d’arbre proche ou partiellement dans l’emprise du projet qu’il faudra soigneusement dessoucher. D’après la carte IGN au 1/25000ème, le secteur d’étude se trouve autour des cotes NGF 4 à 5 m environ. Le terrain ne présente pas de dénivelé significatif. Dans ce référentiel, l’altitude du terrain à l’aplomb des sondages varie entre les cotes 99,66 m et 99,92 m (environ 0,25 m de dénivelé au droit de nos sondages et essais effectués sur l’emprise du projet). Présence du bassin d’Arcachon à environ 150 m au Sud-Ouest de la parcelle. Ce projet de construction s’insère dans le cadre d’une zone pavillonnaire de densité moyenne de construction Géologie et risques naturels Cadre géologique du secteur d’étude Après étude de la carte géologique d’ARCACHON (33) au 1/50.000ème (source : infoterre.brgm.fr), le secteur d’étude devrait se trouver au droit des formations du Pléistocène inférieur à supérieur composées des sables des Landes. Risque sismique La commune d’ANDERNOS (33) est répertoriée en zone de sismicité 1 (niveau : très faible). Il apparaît donc que les règles de construction parasismiques ne sont pas applicables. Aléa Retrait / Gonflement D’après les données du site « www.argiles.fr », la carte de l’Aléa Retrait / Gonflement indique que le secteur étudié de la commune d’ANDERNOS (33) est en aléa très faible à nul. Par ailleurs, cette commune n’a jamais fait l’objet d’arrêté de reconnaissance de catastrophe naturelle associé aux mouvements de terrains consécutifs aux phénomènes de sècheresse / réhydratation des sols (source : www.georisques.gouv.fr). Risque de remontée de nappe D’après la carte de remontées de nappe établie par le BRGM (source : www.inondationsnappes.fr), le secteur étudié de la commune d’ANDERNOS (33) est situé dans une enveloppe approchée des inondations potentielles par débordement d’un cours d’eau ou par submersion marine de plus d’un hectare. De plus, cette commune a déjà fait l’objet de 8 arrêtés de reconnaissance de catastrophe naturelle associés à des inondations entre 1982 et 2014 (source : www.georisques.gouv.fr). Par ailleurs, par arrêté du préfet coordinateur du bassin, en date du 11/01/2013, la commune d’ANDERNOS (33) est sur la liste des Territoires à Risque Important d’Inondation (TRI). Risque de carrières souterraines Après examen de la liste des communes à risques de carrières souterraines abandonnées éditée par le Service des Carrières du Conseil Général de la Gironde, la commune d’ANDERNOS (33) n’y est pas recensée. Caractéristiques du sous-sol Structure lithologique La structure lithologique du sous-sol peut être en partie caractérisée au travers de nos sondages SG1 à SG3. Les couches de sol décrites sous forme de faciès sont détaillées ci-après : Sols terreux / remaniés ou remblais : Le jour de notre intervention et au droit de nos 3 sondages géologiques, nous avons mis en évidence des sols terreux plus ou

Expertise fissures, Expertise sécheresse

Expertise sécheresse et traitement des fissures à Rochefort 17300

Maison de ville en mitoyenneté sur 1 côté – en agglomération – comportant un rez-de-chaussée et 3 étages complets La maison principale est de 1937, et extension 1980. Abri de jardin: PP : RDC: Salon/SAM, Petit salon, 1er :Bureau 3 chambres, grenier: une pièce la garantie Catastrophe naturelle est acquise au contrat sur bases suivantes : – sur bâtiment : en valeur de reconstruction à neuf limitée à 25% – sur les frais de démolitions et déblais : à concurrence des frais réels justifiés Sinistre et historique Arrêté de Catastrophes Naturelles faisant l’objet de la présente déclaration : – Arrêté du : 27/11/2018 – Période visée par l’Arrêté : 01/04/2017 au 30/06/2017 – Date de la déclaration à l’assureur : 13/12/2018 Ce sinistre est-il susceptible de faire l’objet d’une déclaration de sinistre à un autre assureur ? – Non, car il n’y a pas eu d’autre Assureur au cours de la période couverte par l’arrêté Historique des Arrêtés Catastrophes Naturelles concernant le bien sinistré. Il n’y a pas continuité entre les précédents arrêtés et celui du 27/11/2018 au titre duquel le sinistre a été déclaré. Interventions dans le cadre des précédents sinistres Selon la déclaration de l’Assuré, aucune intervention particulière dans le cadre d’un précédent sinistre de type sécheresse. L’extension est en matériaux modernes et ancrée sur le bâti plus ancien en moellons de pierre. Arrêté de Catastrophes Naturelles faisant l’objet de la présente déclaration : – Arrêté du : 27/11/2018 Ce sinistre est-il susceptible de faire l’objet d’une déclaration de sinistre à un autre assureur ? – Non, car il n’y a pas eu d’autre Assureur au cours de la période couverte par l’arrêté Historique des Arrêtés Catastrophes Naturelles concernant  le bien sinistré. Il n’y a pas continuité entre les précédents arrêtés et celui du 27/11/2018 au titre duquel le sinistre a été déclaré. Interventions dans le cadre des précédents sinistres Selon la déclaration de l’Assuré, aucune intervention particulière dans le cadre d’un précédent sinistre de type sécheresse. Relevé des désordres et conclusions de l’expertise sécheresse Tassement sous le poteau de maintien de la charpente et mouvement entrainant en partie les baies coulissantes fixées sur ces bois. Fissuration au droit de la liaison cuisine, séjour-entrée. Basculement de l’ensemble de la véranda, avec détachement de la façade visible au droit du solin dans l’angle coté mitoyenneté. Présence de fissuration au droit des cueillies, à la liaison entre la véranda-Salon et l’habitation principale. Aucun dommage apparent mise à part de grandes difficultés aux coulissements. Nous avons pu observer 2 types de dommages : – de pathologie constructive pour un premier lié à la structure poteau bois qui manque de protection contre les intempéries, et exposée, a commencé à montrer des traces de pourrissements, Ces mouvements occasionnés par les légers tassements en pieds dûs à la perte de résistance à la charge entrainent les éléments fixés tels que les baies et les plafonds/cloisons de la cuisine. – Un dommage lié à un léger tassement des fondations de la véranda sur le pignon EST, pouvant être associé à un sol sensible à la sécheresse, qui entraine un basculement visible au droit du solin et du plafond à proximité du pignon mitoyen.

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Mission d’expertise et de conseils en bâtiment

Dans le cadre d’un  projet de construction d’un éco quartier dénommé « Les Passerelles » composé de 12 bâtiments et de 491 logements sis : Avenue de la République à Annecy (74960), Causes et circonstances Un Plan Général de Coordination de Sécurité et de Protection de la Santé (PGCSPS) a été établi définissant les mesures à mettre en œuvre en matière de sécurité, de santé et de condition de travail du chantier notamment dans le chapitre 7.2 qui évoque la mise en commun d’un grue de levage pour l’ensemble des corps d’état pour une durée de 3 mois pour chaque bâtiment, après l’achèvements du lot « Gros Œuvre ». Au moment de l’intervention de la société B, cette dernière se trouve, après plusieurs essais et quelques heures de manutention de grue, dans l’impossibilité de se faire  approvisionner les menuiseries  aux différents niveaux des bâtiments concernés sans prendre le risque d’endommager les nez de dalle des balcons. L’ensemble des menuiseries livré sur le chantier, sur palettes, a été monté manuellement par les salariés de la société B sachant que cette méthode, malgré toute l’attention apportée, a entrainé immanquablement des dommages consécutifs. De plus la pose des volets a été ajouté aux prestations à réaliser sans avoir fait l’objet d’un avenant signé. Face aux difficultés rencontrées la société B a pris du retard sur la réalisation des travaux. Consciente des difficultés qui subsistent sur le terrain, la société P, par courrier recommandé avec AR adressé par son avocat, a rompu le contrat de traitance à la fin du chantier, en invoquant plusieurs raisons dont cette dernière : « Ma cliente m’a informé des difficultés qu’elle rencontre depuis plusieurs mois avec votre société dans le cadre de l’exécution des travaux qui vous ont été confiés en sous traitance sur le chantier « Les Passerelles » à Cran Gevrier…En conséquence, je vous notifie par la présente la résiliation immédiate du contrat liant actuellement la société P à votre société. » Un constat d’huissier a été établi à la demande de la société P et un décompte définitif entre les parties, établi unilatéralement par la société P, fait ressortir une retenue faite  à la société B. C’est dans ces circonstances que Monsieur S, gérant de la société B, nous a sollicité pour une mission d’expertise et de conseil en bâtiment. Constatations  Lors de notre visite sur les lieux le 9 Juin 2020, nous avons visualisé toutes les façades des bâtiments concernés par l’intervention de la société B et nous avons relevés les points suivants : L’ensemble des bâtiments de plusieurs étages possède des balcons saillants et superposés à tous les niveaux sauf aux derniers ; Les différents logements possèdent des ouvertures destinées à accueillir des baies vitrées donnant sur les balcons, dont les dimensions sont assez importantes,; Nous avons aussi la présence de fenêtres de dimensions moins importantes ne permettant le passage des menuiseries.   Au vu des constats réalisés et de la conception des différentes bâtiments, il nous parait impossible de monter les menuiseries à l’aide de la grue mise à disposition. Le seul moyen est l’approvisionnement manuellement en empruntant les escaliers.

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Etude géotechnique à Soisy Sous Montmorency (95)

À la demande de Mme E nous avons une campagne de reconnaissance de sol sur un terrain situé sur la commune de SOISY SOUS MONTMORENCY (95). Diagnostic géotechnique sur maison fissurée Cette mission a été menée  sur maison sinistrée, et a pour objet de : – Relever la nature et la position des différentes couches du sous-sol ; – Tester leurs caractéristiques mécaniques ; – Repérer les niveaux d’eau dans les sondages au moment de la campagne de reconnaissance géotechnique ; – De réaliser une reconnaissance de fondations de la maison sinistrée ; – De prélever des échantillons remaniés pour des essais en laboratoire ; – Définir le principe de fondation à retenir pour la reprise des fondations. Suivant la définition et à la classification des « Missions Géotechniques Normalisées » (norme NF P 94-500 révisée en novembre 2013), cette étude s’inscrit dans le cadre d’un diagnostic géotechnique, mission type G5, et son étendue est limitée aux prestations qui y correspondent. Pour mener cette étude, outre le courrier du 17 août 2018 du service technique de la Mairie de SOISY SOUS MONTMORENCY (95), nous ne disposions pas d’éléments graphiques. – Absence de plan de réseaux enterrés. La maison concernée par l’étude est une structure sur 3 niveaux comprenant : 1 sous-sol semi enterré, 1 Rdc surélevé et des combles. Actuellement, la maison présente de nombreuses fissures tant au niveau de la super structure que des paries semi-enterrées. A la demande de l’Expert d’assurance et du Maître d’Ouvrage, le projet consiste à faire un diagnostic de la maison et de ses fondations, déterminer les causes du sinistre et de définir un principe de confortation des fondations dans le cadre d’une reprise en sous-œuvre. Contexte géologique et risques locaux D’après la feuille géologique BRGM de l’ISLE ADAM au 1/50000 et les archives d’IGEOTEX, le terrain étudié se situe au niveau des Alluvions Récentes qui surmontent un ensemble du LudoBartonien comprenant des Marnes et Masses du Gypse, le Sable de Monceau et le Calcaire de Saint-Ouen, le tout masqué par des remblais d’aménagement superficiel. Résultats lithologiques et mécaniques Sur environ 0.8 m à 1m, les remblais sont représentés par des sables limoneux à limono-marneux gris à noirâtres, pouvant avoir un aspect vaseux et comportant des galets calcaires arrondis, du plâtras, du mâchefer, des débris de brique rouge, divers et des veines noirâtres vasardes. Ensuite, ce sont des Alluvions Récentes jusqu’à environ 5 m en SP1 et 7 m en SP2 : il s’agit de sable et de tourbe en proportions variables et plus ou moins vasards, à débris de coquillages et petits galets calcaires. Au droit du sondage SP2, il s’agit entre 3 et 7 m de profondeur, essentiellement de la tourbe noirâtre avec des niveaux irréguliers de vase tourbeuse. Constat du sinistre Le sinistre qui affecte la maison de Mme EI est un ensemble de fissures plus ou moins conséquentes, visibles un peu partout tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la maison. Une observation sommaire de la maison montre de nombreuses fissures horizontales et des fissures en escalier aux angles de la maison. Les murs de cloison sont également affectés. On note une dissymétrie dans la répartition et l’amplitude des fissures : elles sont particulièrement prononcées le long du pignon latéral droit (côté garage). Les investigations géotechniques montrent : Au niveau du sondage géotechnique SP2 situé en façade arrière (vers l’angle côté pignon latéral gauche), une présence plus importante de matériaux alluvionnaires tourbeux par rapport à SP1 ; – A cette époque de l’année, un niveau de nappe phréatique peu profond le long du pignon latéral gauche par rapport au pignon latéral droit (Cf : eau dans la fouille de reconnaissance de fondation F1) ; – De manière générale, une humidité plus prononcée au droit du sondage SP2 par rapport à SP1 ; – Des assises de fondations constituées par des matériaux fins, riches en fraction granulaire. L’analyse de la géométrie des fissures associées au résultat des investigations géotechniques suggèrent des affaissements différentiels au niveau des fondations, avec un tassement d’angle particulièrement prononcé au niveau de l’angle côté pignon latéral gauche de la façade arrière, cette situation entrainant une dislocation du mur. Pour un ouvrage construit vers l’année 1925, et donc relativement très ancien, on peut en première approche en l’état actuel des investigations, penser que lors de la décrue des inondations qui ont affectées la propriété, des courants aquifères auraient provoqués une altération conséquente des assises de fondations, par un entrainement de particules fines. Par rapport au niveau du terrain extérieur, l’encastrement des fondations de la maison étant correctes vis-à-vis de la garde hors gel, l’altération des assises aurait engendrée des vides et par suite des affaissements successifs, puis à la fin, un tassement conséquent provoquant une instabilité des fondations non dimensionnées à cet effet. La cause principale des désordres serait l’inondation de la propriété (voir photos en annexes), puis la décrue associée à un lessivage des particules fines, avec un effet aggravant des tassements de consolidation au niveau des Alluvions superficielles en relation avec les  battements de la nappe phréatique. Conclusion de notre cabinet d’expertise d’étude géotechnique De manière générale, dans le voisinage des ouvrages existants, on préfère les micropieux de type II au lieu des micropieux de types III ou IV en raison des risques de soulèvement et des désordres que ces derniers pourraient engendrer. Les micropieux seront dimensionnés au flambement et il faudra tenir compte de la présence des Remblais, des Alluvions, des ouvrages mitoyens susceptibles de générer des poussées en tête des micropieux, ainsi que des éventuels anciens ouvrages enterrés dont nous n’aurions pas connaissance. L’exécution devra tenir compte également de la nature et de la qualité des matériaux, du contexte hydrogéologique et de la présence de blocs et/ou bancs indurés. Nous recommandons l’utilisation d’un ciment résistant aux eaux séléniteuses (agressives). Lors du dimensionnement définitif des micropieux, on s’assurera en fonction des charges à reprendre que la couche d’ancrage soit reconnue sous leur pointe sur au moins 5 m ou 7 diamètres. Les micropieux seront réalisés selon les

Expertise bâtiment, Expertise fissures

Investigations et diagnostic géotechnique suite à l’apparition de fissures sur l’ouvrage en Val de Marne

A la demande du cabinet E. et pour le compte du maître d’ouvrage, nous avons été missionné pour effectuer des investigations et un diagnostic géotechnique suite à l’apparition de fissures sur l’ouvrage. La présente étude s’inscrit dans le cadre de missions géotechniques de type G5 permettant de donner l’(les) origine(s) du sinistre et la(les) solution(s) confortative(s), selon la norme NF P 94-500 de novembre 2013 relative aux missions géotechniques. Aléas géotechniques et conditions contractuelles Les reconnaissances de sols procèdent par sondages ponctuels, les résultats ne sont pas rigoureusement extrapolables à l’ensemble du site. Il persiste des aléas (exemple : hétérogénéités locales) qui peuvent entraîner des adaptations tant de la conception que de l’exécution qui ne sauraient être à la charge du géotechnicien. Le présent rapport et ses annexes constituent un tout indissociable. Situation du site Le site d’étude est basé à MAROLLES-EN-BRIE dans le Val-de-Marne, à proximité du château de Grosbois. La parcelle cadastrale correspondante est la n°31. Nous sommes ici à une cote NGF de 79 m dans un contexte de vallée. Aucune activité ou historique n’a été porté à notre connaissance. Contexte géologique D’après la carte géologique de BRIE-COMTE-ROBERT et sa notice (feuillet n°220) au 1/50 000ème (Figure 2) et du sondage n°BSS000RPHW, issu de la banque du sous-sol (BSS) du BRGM et situé à proximité du site d’étude, la succession des formations géologiques potentiellement rencontrées dans la zone du site est découpée en cinq niveaux depuis la surface : Colluvions  Marnes vertes et Glaises à Cyrènes Marnes blanches de Pantin Marnes bleues d’Argenteuil Calcaire de Champigny En raison d’une certaine excentricité par rapport au site d’étude et une différence d’altitude entre les sondages, une variation latérale de faciès ou d’épaisseur des formations géologiques n’est pas exclue. Hydrologie présomptive Les entités hydrogéologiques possiblement rencontrées sont des entités à parties libres et captives à dominante sédimentaire. Les systèmes aquifères sont ceux du Tertiaire Champigny-en Brie et du Soissonnais. On devra s’attendre à des stagnations temporaires et des circulations erratiques dans les colluvions. Aléas et risques naturels Une synthèse des risques naturels est présentée. Le contexte des sites et sols pollués ne sera pas abordé dans le présent rapport et pourra faire l’objet d’études complémentaires conformément à la norme NF X 31-620 parties 1,2,3 et 4. Campagne de reconnaissance d’investigations géotechniques Nous avons reçu pour mission de réaliser des investigations géotechniques et de préciser les caractéristiques des terrains rencontrés par une série d’essais in-situ. Les reconnaissances des sols pratiquées sont conformes aux normes AFNOR et /ou font l’objet d’une description spécifique. La campagne de reconnaissance réalisée comprend l’exécution de : un sondage à la tarière descendu jusqu’à 6 m ou au refus avec cinq essais pressiométriques ; un sondage à la tarière descendu jusqu’à 15 m ou au refus avec quatorze essais pressiométriques ; deux fouilles de reconnaissance de fondations ; un carottage de dalle ; deux teneurs en CaCO3 ; deux granulométries et sédimentométries ; trois limites de retraits ; trois VBS et limites d’Atterberg ; trois essais de gonflements ; vingt-deux teneurs en eau. Leur exécution a eu lieu les 18,19 et 28/11/2019 et le 23/01/2020. Le plan d’implantation est donné en Annexe. L’application des essais au pressiomètre Ménard est régie par la norme NF EN ISO 22476-4. Les caractéristiques de la sonde utilisée pour les essais au pressiomètre Ménard sont données dans le Tableau 2. Situation générale et géologique L’ouvrage se place sur un terrain présentant une pente sensiblement orientée N/E (amont) vers S/O (aval). L’altimétrie du terrain coté amont tangente les cotes 80 à 81 NGF en limite de propriété. Coté aval le terrain se situe vers la cote 77 NGF. Ces cotes sont extrapolées à partir des données « Géoportail ». D’après les renseignements pris, l’ouvrage est situé au droit de l’affleurement des formations du Sanoisien « Argiles vertes » et « Glaises à Cyrènes » surmontant les marnes supragypseuses du Ludien supérieur : marnes blanches de Pantin et marnes bleues d’Argenteuil. En subsurface, les formations argilo-marneuses peuvent être marquées par des éboulis de pente et des limons de couverture. Nature du sol et caractéristiques mécaniques Nous rencontrons aux droits des sondages les faciès suivants : – Les formations du Sannoisien : argiles vertes et glaises à Cyrènes : Ce sont des dépôts composés principalement d’argiles vertes avec des grains silicocalcaires surmontant des argiles beiges-orangées et grisâtres : les glaises à Cyrènes. En SP1 (sous 20 cm de terre végétale et limons) de 0,20 à 2,60 m. / TN En SP2 (sous 10 cm de terre végétale) de 0,10 à 2,60 m. /TN Pl : 0,29 à 1,71 MPa E : 3,12 à 23,27 MPa – Les marnes blanches de Pantin (supragypseuses) : Ce sont des marnes argileuses et des marnes beiges à crème blanchâtre pouvant présenter des passées calcaires. En SP1 : de 2,60 à 7,40 m. /TN En SP2 : de 2,60 à 6,00 m. / TN (arrêt du sondage) Pl : 0,98 à 2,20 MPa E : 7,12 à 30,66 MPa – Les marnes bleues d’Argenteuil (supragypseuses) : Ce sont des marnes argileuses devenant souvent calcaireuses, bleu verdâtres à grisbleu. En SP1 : de 7,40 à 15,00 m. (arrêt du sondage) Pl : 1,24 à 1,87 MPa E : 132,20 à 24,01 MPa Etat de consolidation des sols en place En reprenant les valeurs minimum et maximum de E (module de déformation) et Pl (pression limite), nous obtenons un rapport E/Pl caractérisant un « état de consolidation » des sols en place. En SP1 (zone aval) Est observable un état de consolidation altéré des argiles sur le premier mètre, sensible à la percolation des eaux pluviales circulant en surface depuis l’amont du site. A l’interface des argiles vertes et des marnes blanchâtres, une zone de sur-consolidation vers 4,00 m. de profondeur liée à une valeur élevée du module pressiométrique révélée dans des marnes calcaireuses. Une zone « d’altération » est observable à partir de 6,00 m. de profondeur par l’action d’un niveau aquifère non stabilisé et repéré en cours de sondage

Expertise bâtiment, Expertise fissures

Diagnostic géotechnique suite à un sinistre sur un pavillon à Marolles-en-Brie 94440

A la demande du cabinet EURISK et pour le compte du maître d’ouvrage, M. et Mme P, nous avons été missionné pour effectuer des investigations et un diagnostic géotechnique suite à l’apparition de fissures sur l’ouvrage. La présente étude s’inscrit dans le cadre de missions géotechniques de type G5 permettant de donner l’(les) origine(s) du sinistre et la(les) solution(s) confortative(s), selon la norme NF P 94-500 de novembre 2013 relative aux missions géotechniques. Aléas géotechniques et conditions contractuelles Les reconnaissances de sols procèdent par sondages ponctuels, les résultats ne sont pas rigoureusement extrapolables à l’ensemble du site. Il persiste des aléas (exemple : hétérogénéités locales) qui peuvent entraîner des adaptations tant de la conception que de l’exécution qui ne sauraient être à la charge du géotechnicien. Le présent rapport et ses annexes constituent un tout indissociable. Situation du site Le site d’étude est basé à MAROLLES-EN-BRIE dans le Val-de-Marne, à proximité du château de Grosbois. Contexte géologique D’après la carte géologique de BRIE-COMTE-ROBERT et sa notice (feuillet n°220) au 1/50 000ème (Figure 2) et du sondage n°BSS000RPHW, issu de la banque du sous-sol (BSS) du BRGM et situé à proximité du site d’étude, la succession des formations géologiques potentiellement rencontrées dans la zone du site est découpée en cinq niveaux depuis la surface : Colluvions Marnes vertes et Glaises à Cyrènes Marnes blanches de Pantin Marnes bleues d’Argenteuil Calcaire de Champigny En raison d’une certaine excentricité par rapport au site d’étude et une différence d’altitude entre les sondages, une variation latérale de faciès ou d’épaisseur des formations géologiques n’est pas exclue. Hydrologie présomptive Les entités hydrogéologiques possiblement rencontrées sont des entités à parties libres et captives à dominante sédimentaire. Les systèmes aquifères sont ceux du TertiaireChampigny-en Brie et du Soissonnais. On devra s’attendre à des stagnations temporaires et des circulations erratiques dans les colluvions. Mission géotechniques et règlements utilisés Conformément à non offre, notre cabinet d’expertise OMEGA EXPERT a reçu pour mission de réaliser des investigations géotechniques et de préciser les  caractéristiques des terrains rencontrés par une série d’essais in-situ. Les reconnaissances des sols pratiquées sont conformes aux normes AFNOR et /ou font l’objet d’une description spécifique. La campagne de reconnaissance réalisée par notre cabinet d’expertise en fissures  comprend l’exécution de : un sondage à la tarière descendu jusqu’à 6 m ou au refus avec cinq essais pressiométriques ; un sondage à la tarière descendu jusqu’à 15 m ou au refus avec quatorze essais pressiométriques ; deux fouilles de reconnaissance de fondations ; un carottage de dalle ; deux teneurs en CaCO3 ; deux granulométries et sédimentométries ; trois limites de retraits ; trois VBS et limites d’Atterberg ; trois essais de gonflements ; vingt-deux teneurs en eau. Situation générale et géologique L’ouvrage se place sur un terrain présentant une pente sensiblement orientée N/E (amont) vers S/O (aval). L’altimétrie du terrain coté amont tangente les cotes 80 à 81 NGF en limite de propriété. Coté aval le terrain se situe vers la cote 77 NGF. Ces cotes sont extrapolées à partir des données « Géoportail ». D’après les renseignements pris, l’ouvrage est situé au droit de l’affleurement des formations du Sanoisien « Argiles vertes » et « Glaises à Cyrènes » surmontant les marnes supragypseuses du Ludien supérieur : marnes blanches de Pantin et marnes bleues d’Argenteuil. En subsurface, les formations argilo-marneuses peuvent être marquées par des éboulis de pente et des limons de couverture. Nature du sol et caractéristiques mécaniques En SP1 (zone aval) Est observable un état de consolidation altéré des argiles sur le premier mètre, sensible à la percolation des eaux pluviales circulant en surface depuis l’amont du site. A l’interface des argiles vertes et des marnes blanchâtres, une zone de sur-consolidation vers 4,00 m. de profondeur liée à une valeur élevée du module pressiométrique révélée dans des marnes calcaireuses. Une zone « d’altération » est observable à partir de 6,00 m. de profondeur par l’action d’un niveau aquifère non stabilisé et repéré en cours de sondage entre 6,00 et 7,40 m. de profondeur. Plus en profondeur, les marnes d’Argenteuil présentent un état « normal » de consolidation. En SP2 (zone aval) Une zone « d’altération » peut s’observer entre 1,00 et 3,00 m. de profondeur correspondant aux argiles vertes (1,00 à 2,00 m.) qui surmontent le toit des marnes blanchâtres (vers 3,00 m.). Cet ensemble présente des valeurs E/Pl inférieures à 9 et 8 caractérisant une zone « altérée » et sous-consolidée de terrains glissés ou qui ont flués sur la pente du versant. Vers 4,00 m. de profondeur, est observable une zone sur-consolidée (à l’instar de SP1) ou, à la même profondeur, ont été révélées des marnes calcaireuses. A partir de 5,00 m. de profondeur, le sol présente un état « normal » de consolidation. Niveau d’eau En cours de campagne, il a été observé un niveau aquifère en SPA à partir de 6,00 m. de profondeur. En fin de campagne, ce niveau était partiellement stabilisé vers 7,00 / 7,40 m. de profondeur. Cette situation est susceptible de varier, notamment en fonction de la saison et de la pluviométrie. On notera que des rétentions temporaires d’eau peuvent survenir dans les dépôts superficiels en toit des formations argileuses à l’occasion des saisons humides à fortes précipitations. L’ouvrage Le bâtiment sinistré est une maison (initialement des années 1970), de type RDC+C sur terre-plein constituée de plusieurs volumes : V1 (volume central) : fondé sur longrines et pieux (la profondeur des pieux est inconnue) V2 et V3 : système fondatif inconnu V4 (extension des années 1990) : fondé sur longrines et massifs Nota : sur le plan ci-avant, l’emplacement des pieux et massifs est donné à des fins d’illustration (nombre et localisation non vérifiées) Les travaux passés L’ouvrage a fait l’objet de travaux d’injection de résine expansive sous dallage (suite à une déclaration de sinistre par les précédents propriétaires ayant donné lieu à une prise en charge assurantielle de travaux confiés à l’entreprise URETEK). Les injections ont étés réalisées sous dallage (et non sous fondations). Nous ne

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