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Investigations géotechnique dans l’Essonne

Nous avons réalisé une reconnaissance de sols et de fondations dans le cadre d’une étude de désordres, affectant un pavillon situé à Saint Michel Sur Orge – Essonne 91. Cette étude a été réalisée sur site le 27 Février 2020 par une équipe légère d’intervention géotechnique. Objectifs de la mission géotechnique Déterminer le contexte géologique et hydrogéologique des sols, Déterminer la géométrie des fondations existantes et la nature des sols d’assise, Préciser si les sols en place sont sensibles aux variations de teneur et à l’aléa retrait/gonflement. Cette mission correspond à une investigation géotechnique selon la norme NF P 94-500 de novembre 2013 (classification des missions types d’ingénierie géotechnique figurant à la fin de notre rapport). Le programme de reconnaissance géotechnique Nous avons effectué le programme suivant : 3 tarières à main jusqu’à 2 mètres de profondeur pour prélèvement d’échantillons, Réalisation de 3 fouilles de reconnaissance de fondation limitée à 1,3 mètre, Les fouilles de reconnaissance des fondations existantes permettent de reconnaître la profondeur, la géométrie et l’état des fondations actuelles. Elles permettent également la prise d’échantillons des sols d’assises afin d’en déterminer leurs caractéristiques physiques Réalisation de 3 identifications GTR des sols et de 1 analyse sédimentométrique, Les essais d’identification de sol permettent de déterminer leurs caractéristiques intrinsèques et ainsi de classer les terrains rencontrés en fonction de leur nature. Nos essais sont réalisés dans notre propre laboratoire conformément aux normes françaises et européennes en vigueur. Remarques importantes • Le programme d’investigations commandé par le donneur d’ordre ne prend pas en compte l’avis de l’Inspection Générale des Carrières (IGC). • Aucune information concernant les fondations des bâtiments mitoyens. Description du site pour l’expertise géotechnique Le pavillon se situe sur un terrain légèrement en pente. Nous pouvons estimer l’altitude du site entre 45 et 52 m NGF (Nivellement Général de la France) environ (source : Géoportail-google earth). Nous avons constaté la présence de bâtiments existants périphériques au Nord et au Sud du site d’étude. Le pavillon objet de la présente étude se situe sur la parcelle n°XXX SECTION XXX. D’après la carte géologique du BRGM, la zone d’étude se situe dans la Formation de Brie (composée notamment d’argile à meulière) recouvrant les marnes vertes, formation reconnue pour être sensible à l’aléa retrait/gonflement. Aléas et risques naturels et anthropiques D’après la base de données Infoterre du BRGM, le site s’inscrit dans une zone d’aléa fort concernant le retrait/gonflement des sols argileux. Cette formation imperméable peut provoquer en cas de fortes précipitations l’apparition de nappes. Il appartient aux maîtres d’ouvrages de s’assurer que le projet n’est pas concerné par les risques déjà répertoriés. Résultats de la reconnaissance géotechnique Le nivellement topographique des points de sondage, réalisé par un géomètre expert, n’a pas été requis par le donneur d’ordre. La coupe géologique a été établie à partir de l’analyse des échantillons de sols plus ou moins bien remontés à la surface. (Elle n’a en aucun cas la précision de coupes établies à partir de sondages carottés). Nous avons traversé successivement, depuis la surface, les horizons suivants : Les formations rencontrées peuvent contenir des blocs, des galets et des bancs décimétriques compacts à très raides Remblais anthropiques Zone de transition Remblais – Marnes vertes Remblais anthropiques Remblais anthropiques – Marnes vertes Conclusion de nos investigations géotechnique : Les sols de la fouille F3 se positionnent en sous-classe B6, soit des sables silteux et/ou argileux. La plasticité des fines de ces sols les rend sensibles à l’eau. L’influence des fines rapproche le comportement de ces sols du comportement de leurs fines. Placés dans un diagramme de plasticité de Casagrande modifié par Massonet, les sols de la fouille F2 se positionnent dans la zone des argiles gonflantes. Les teneurs en eau sont constantes, de l’ordre de 16% dans les fouilles 1 et 3. On observe une net augmentation de la teneur en eau dans la fouille F2, avec des valeurs avoisinantes les 34%. Ce taux élevé peut signaler un problème d’évacuation ou de drainage des eaux.

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Raccorder son logement au réseau après une catastrophe naturelle

Les catastrophes naturelles (séismes, inondations, avalanches, etc.) peuvent causer de lourds dégâts aux installations humaines : bâtiments, installations routiers, réseaux électriques et gaziers, etc. L’État français et le Ministère de l’Intérieur reconnaissent « l’état de catastrophe naturelle » qui permet l’indemnisation systématique des dommages causés par divers agents naturels. Néanmoins, comment se déroule un second raccordement électrique après une catastrophe naturelle et celui-ci est-il payant sans la reconnaissance de l’État ? Qui contacter lors d’une catastrophe naturelle ? Votre fournisseur d’énergie est l’intermédiaire privilégié au moment de la souscription au contrat d’énergie mais est-il responsable et redevable après une catastrophe naturelle ? Quel numéro faut-il utiliser : Total Direct Énergie, Engie, Ilek ou le numéro d’Enedis ? En cas de coupure de courant suite à une catastrophe naturelle ou un sinistre, vous ne devez pas utiliser le numéro Direct Énergie ou celui d’un autre fournisseur d’énergie. En effet, les fournisseurs d’énergie ne sont pas habilités à gérer les grosses coupures de courant inhérentes aux catastrophes naturelles comme une inondation, un séisme ou une avalanche. Vous devez contacter Enedis, le gestionnaire principal du réseau électrique français avec le numéro suivant : 09.726.750 + les deux chiffres de votre département. Les équipes d’Enedis interviennent rapidement pour rétablir le réseau électrique dans les foyers privés d’électricité. Quel est l’impact d’une catastrophe naturelle sur le prix de l’électricité par mois ? La reconnaissance de « l’état de catastrophe naturelle » par l’État français amène nécessairement à l’indemnisation totale ou partielle des dommages causés par une catastrophe naturelle, peu importe sa nature. Au moment de la coupure d’électricité, vous ne pourrez pas consommer de l’électricité et même si vous ne paierez pas le prix de l’électricité par mois (informations complémentaires ici) vous devrez payer votre abonnement, un tarif fixe qui dépend de la puissance du compteur électrique, du fournisseur d’énergie et de l’option tarifaire choisie. En cas de catastrophe naturelle, vous pouvez être remboursé du prix de l’abonnement auprès de votre fournisseur d’énergie. Enedis s’occupe des remboursements dans les cas où la coupure d’électricité est imputable à leurs services et injustifiable. Néanmoins, si la catastrophe a endommagé votre raccordement, vous devrez probablement payer un nouveau raccordement et réaliser encore une fois les démarches auprès d’Enedis et du fournisseur d’énergie. Comment gérer les travaux de rénovation des installations électriques après une catastrophe naturelle ? Certaines catastrophes naturelles comme les séismes et les avalanches peuvent endommager sérieusement le réseau électrique et nécessiter des travaux de rénovation conséquents. Ces missions de rénovation incombent toujours aux équipes d’Enedis, le gestionnaire principal du réseau électrique français. En effet, vous ne devez pas contacter votre fournisseur d’énergie puisque celui-ci ne s’occupe pas de la maintenance du réseau électrique et il restera impuissant face au réseau électrique endommagé. Les équipes d’Enedis s’occupent uniquement du réseau électrique public et vous devez solliciter les services d’un expert et d’un électricien professionnel pour évaluer les dégâts et procéder aux réparations. Dans le cas d’une reconnaissance officielle de « l’état de catastrophe naturelle » par l’État français, vous pouvez prétendre aux indemnités financières de l’État. Aujourd’hui, les deux tiers des communes françaises sont exposées aux risques naturels : séismes, avalanches, inondations, etc. Le risque sismique est le plus redouté (notamment aux Antilles) avec un nombre de victimes potentielles important, mais les inondations représentent le principal risque majeur national avec un plus grand nombre de communes concernées et un coût économique plus important. Vous pouvez retrouver l’ensemble du protocole de la prévention des risques naturels sur le site du Service Public.

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Etat de catastrophe naturelle en France en 2019

Suite aux différents événements climatiques intempestifs liés à la sécheresse de ces derniers mois en France, un nombre important de propriétaire de bien immobilier ont été sinistrés par l’apparition de désordres sur leur bien, tels que des fissures, des lézardes ou des affaissements entraînant des inquiétudes, des questionnements, des incertitudes et des risques pour les occupants. Les événements climatiques ont été d’une telle ampleur qu’ils ont sollicité l’attention du gouvernement et entraîné la publication de différents arrêtés de catastrophe naturelle dans plusieurs départements et communes sur l’ensemble du territoire nationale. Des déclarations ont ensuite été établies par les sinistrés, à leurs assureurs multirisques habitations, dans le but de faire prendre en charge les dommages consécutifs apparues sur leur bien immobilier. Cette démarche assurantielle déclenche les opérations d’expertises réalisées par l’Expert missionné par la Compagnie ou la mutuelle d’assurance. L’Expert désigné appréciera les désordres sur le bien sinistré, établira ou pas un lien de causalité entre la sécheresse et les dommages puis déposera son rapport auprès de l’assureur qui lui prendra position sur la prise en charge ou pas du préjudice.

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Que faire à la suite de mouvements de terrain consécutifs à la sécheresse?

A l’issue de la publication de l’arrêté qui reconnaît l’état de catastrophe naturelle au titre de mouvements de terrain consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols, vous devez déclarer à votre assureur les dommages dans les dix jours ouvrés si votre habitation a été endommagée (fissures, crevasse…). Ceux qui disposent d’une assurance multirisques habitation sont automatiquement couverts. A défaut, il faut avoir souscrit une garantie contre les catastrophes naturelles préalablement au sinistre. Or cette dernière ne fait pas partie des assurances obligatoires.

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Constatation de désordres sur un ouvrage bâti à La Chapelle Rablais 77370

Objectif de notre intervention : réalisation d’un audit et diagnostics en constatations des désordres sur leur bien immobilier. Mission de notre expert en bâtiment : La mission de l’expert telle qu’elle a été défini par les parties consiste à : Visiter le bien immobilier Auditer et diagnostiquer les constatations des désordres Effectuer un reportage photographique Synthétiser l’audit et produire les conclusions qui en résultent Audition des parties présentes : La locataire vit au rez de chaussée depuis mai 2003, le 24/09/2019 « Début août (2019 NDLR), j’ai constaté l’apparition de fissures sur la façade côté terrasse. Puis j’ai  découvert que le sol de la cuisine avait bougé, j’ai constaté des fissures sur le haut des murs de la  cuisine et de ma chambre. Au départ, j’avais des difficultés pour fermer la porte-fenêtre du séjour, la fenêtre de la cuisine et  de ma chambre. Je l’ai d’ailleurs signalé à mes propriétaires M. et Mme B. Nous nous sommes aussi aperçu avec la voisine du dessus qu’il y avait des fissures dans le sol près de la  cabane de jardin. » Visite et audit des lieux : Immeuble résidentiel contenant 2 logements sur 2 niveaux à La Chapelle Rablais 77370. Assiette foncière figurant au cadastre pour une surface de 900 m². Le bien étudié est un immeuble comprenant 2 logements sur 2 niveaux destinés à la location. Construit en 1985, il est élevé en parpaings, la charpente est en fermette et la couverture en tuiles mécaniques. Monsieur et Madame B n’ont pas en leur possession de documents relatifs à une étude géotechnique. L’objectif d’une étude de sol d’avant projet de construction est de définir la contrainte ou portance admissible d’un terrain. Le résultat de l’étude de sol se traduit à l’aide d’un rapport de mission d’étude géotechnique où il est précisé la faisabilité technique des dallages et des terrassements du projet de construction. Le rapport indiquera clairement le toit d’assise (profondeur) des fondations de la maison qui devra être scrupuleusement respecté par le constructeur. Sur le terrain, plusieurs moyens d’investigation peuvent être employés. Seul un ingénieur géotechnicien sait envisager le meilleur procédé pour un résultat précis : La reconnaissance visuelle : La reconnaissance visuelle peut se faire à l’aide d’un tractopelle ou d’une tarière. Cette reconnaissance permet de rechercher la nature du sous sol,  l’homogénéité du terrain, d’observer les venues d’eau et/ou pollution. La mesure de la résistance du sol : Cette mesure est réalisée à l’aide d’un pénétromètre dynamique. Les sondages de pénétration dynamique permettent de déterminer la résistance  dynamique apparente des terrains traversés. Cet appareil convient parfaitement pour les sols sains et les projets de petites tailles. La mesure de frottement et de calcul de tassement : En fonction de la nature du sous-sol du terrain, il sera employé un pénétromètre statique. Les sondages de pénétration statique permettent de déterminer la résistance de pointe et le frottement latéral unitaire des terrains traversés qui conduisent au calcul de tassement. Le forage avec essais pressiométriques : L’essai pressiométrique permet d’obtenir une relation contrainte – déformation traduisant le comportement mécanique du sol en place. Cette technique s’emploie pour connaître la déformation du sous sol. Elle doit être utilisée pour les sols difficiles. Les essais en laboratoire : Ils permettent de caractériser la nature et la teneur en eau des  sols rencontrés et plus particulièrement de préciser leur argilosité. Constatations des ordres par notre expert Nous avons constaté plusieurs réseaux de fissuration verticaux, horizontaux mais aussi en escalier. Les fissures horizontales suivent le chainage vertical de la maison au niveau du plancher du rez-de-chaussée et du plancher du 1er étage. Les fissures horizontales sont au droit des cadres d’huisseries. Les fissures en escalier se situent au dessus des fenêtres du rez-de-chaussée. Les fissures en  escalier sont dues à une instabilité de terrain ou de l’assise de la construction entraînant des mouvements importants de la structure. Nous constatons à l’intérieur du rez-de-chaussée dans la cuisine et la chambre un tassement du sol au niveau du mur Est de l’ordre de 1 à 3 cm au droit de la plinthe et/ou sous les huisseries. Nous relevons également une désolidarisation des cloisons en tête. Un tassement différentiel est un mouvement d’enfoncement du sol qui n’est pas uniforme. Il peut de ce fait provoquer des dislocations des maçonneries comme l’apparition de fissures en escalier sur des murs composés de parpaings. Même lorsque le sous-sol est assez uniforme, les charges unitaires différentes sur les fondations peuvent provoquer un tassement différentiel très important. Nous constatons également que le bien étudié se situe dans une zone répertoriée par ©Géorisques comme étant en aléa moyen de retrait-gonflement des argiles. Les sols argileux sont très sensibles aux périodes de fortes sècheresses et ils induisent en périodes de réhydratations des phénomènes de gonflements, bien connus et très préjudiciables aux bâtiments sur ces types de sol avec présence d’un tassement différentiel. Nous constatons au niveau du pignon nord des fissures verticales proches du chaînage d’angle. Nous constatons sur la façade Ouest une fissure verticale à la jonction de la maison et du garage. Nous constatons dans la cuisine du logement du 1er étage des fissures dans la cloison séparative et sur les carreaux de faïence de celle-ci. Conclusion de notre expertise en bâtiment et sol Il nous apparait, que les typologies de ces désordres, tel que le réseau de fissurations en escalier présent sur les murs de structure, le tassement de la dalle au droit des plinthes du rez-de-chaussée et la désolidarisation des cloisons en tête, et bien que ceux-ci ne soient pas exhaustifs, mais sont néanmoins très significatifs d’un mouvement généralisé d’une zone de sol qui présente les caractéristiques d’un tassement différentiel. Le classement de l’emplacement du bien étudié par ©Géorisques en aléa moyen de retrait-gonflement des argiles nous fait supposer que les désordres constatés peuvent être la conséquence de la présence d’argile dans le sol, et par extension des phénomènes de sécheresse dont nous sommes témoins ces dernières années. Ces désordres structurels peuvent aussi être à l’origine des fissures verticales relevées sur

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Assurance catastrophe naturelle et modalités des remboursements

L’assurance catastrophe naturelle couvre les effets du vent, de la pluie, de la neige ou de la grêle et d’autres cas de conditions extrêmes, qui doivent apparaître sur votre contrat d’assurance. Sur la maison : une toiture endommagée, des tuiles arrachées, une cheminée qui s’effondre. Les dégâts causés par des objets projetés sur celle-ci Les impacts de grêle sur le toitures et dans certains contrats aux autres parties de la maison. Les dégâts causés par l’accumulation de glace ou de neige. L’humidité conséquente à une catastrophe naturelle. Vous devez prévenir votre assurance dans les 5 jours, de préférence par lettre recommandée. Indiquez votre nom, le numéro du contrat, la date et la cause du sinistre et une description des dégâts. Premières mesures à prendre après une catastrophe naturelle Rassembler les documents attestant de la valeur des biens endommage (factures, actes notariés). Vous devrez justifier les dommages que vous avez subi, donc : Conservez tous les objets qui ont été endommagés lors du sinistre, même détériorés ou brûlés, Rassemblez tout ce qui peut identifier les biens endommagés ou détruits dans le sinistre (factures, photos, bons de garantie…) Vérifier auprès de votre assurance si elle vous permet de commencer des travaux de remise en état avant le passage d’un expert. Pour contre-expertiser le rapport de votre assurance à la suite d’une catastrophe naturelle, Omega Expert s’est spécialisé dans la contre-expertise d’assurance pour vous offrir l’analyse la plus complète de votre perte.

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Premières mesures à prendre après un dégât des eaux

Avant tout arrêtez la fuite en coupant l’arrivée d’eau et/ou en procédant à une réparation d’urgence. Rassemblez les documents attestant de la valeur des biens endommages (e.g factures, actes notaires). Vous devrez justifier les dommages que vous avez subi, donc : Conservez tous les objets qui ont été endommagés lors du sinistre, même détériorés ou disloques par l’eau et l’humidité Rassemblez tout ce qui peut identifier les biens endommagés ou détruits dans le sinistre (factures, photos, bons de garantie…). Si vous avez procédé à des réparations ou avez fait intervenir un plombier avant la fin de l’expertise, joignez les factures au dossier. Avant le passage de l’expert d’assurance, vous pouvez obtenir des devis de remise en état des locaux. Vérifier auprès de votre assurance si elle vous permet de commencer des travaux de remise en état avant le passage d’un expert. Sachez que l’assurance contre les dégâts des eaux est obligatoire pour le locataire. Cependant, tous les risques liés à l’action de l’eau ne sont pas couverts. Vérifiez bien votre contrat pour connaître l’étendue de la couverture de ce risque par votre assurance. Si le sinistre provient d’un tiers il existe une procédure simplifiée : le constat amiable, semblable aux constats amiables automobiles. Un feuillet est envoyé à chaque compagnie d’assurance, et en cas de copropriété, un troisième feuillet est envoyé au syndic de l’immeuble.   Pour contre-expertiser le rapport de votre assurance à la suite d’un dégât des eaux, Omega Expert s’est spécialisé dans l’évaluation des dégâts des eaux pour vous offrir l’analyse la plus complète de votre perte.  

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Diagnostic géotechnique d’un bâtiment sinistré à Maurepas 78

Cette étude rend compte des résultats obtenus dans le cadre d’une mission d’exécution de sondages, essais et mesures en place et en laboratoire et de diagnostic géotechnique d’un bâtiment sinistré (mission G5 selon la norme NF P 94-500 de décembre 2006). Dans le cadre de notre mission et afin de préciser la nature et déterminer les caractéristiques mécaniques des couches superficielles et semi-profondes du terrain, nous avons procédé aux investigations suivantes, en des emplacements accessibles :  2 sondages pressiométriques référencés SP1 et SP2 exécutés à la tarière Ø 63 mm et au taillant Ø 64 mm, descendus à 5,0 m et 10 m respectivement, 11 essais pressiométriques répartis tous les mètres à 1,5 m dans les forages précédents, des essais en laboratoire ont été pratiqués par T. sur les échantillons prélevés au cours de ces sondages : 26 mesures de teneurs en eau et 1 détermination des limites d’Atterberg (liquidité et plasticité) et de la limite de retrait, 1 sondage manuel de reconnaissance des fondations SM3, et descendu à 1,2 m de profondeur, Notre intervention sur le site s’est déroulée les 11 et 12 janvier 2011. Eléments concernant les désordres Lors de notre intervention, les désordres extérieurs consistaient principalement en des fissures horizontales, verticales et obliques concernant plus particulièrement l’angle arrière gauche du pavillon. Ces désordres ont motivé l’intervention de la maîtrise d’œuvre des travaux de réparation. Le terrain objet de la reconnaissance de sols dont il est fait état dans ce rapport est situé à MAUREPAS (78310) au droit de l’entité géomorphologique représentée par le plateau de Trappes. D’après les renseignements en notre possession (carte géologique et études déjà réalisées dans ce secteur), la succession géologique présumée à cet emplacement est la suivante sous d’éventuels remblais : Limons des plateaux Argile à Meulière et calcaire de Montmorency, Sables de Fontainebleau, La nappe phréatique est normalement recelée dans les Sables. Des circulations d’eau sont susceptibles de s’opérer dans les terrains de couverture en période humide, au toit des Argiles à Meulière. Conclusion de notre cabinet d’expertise bâtiment Les résultats obtenus au cours de la reconnaissance de sols menée en janvier 2011 pour le pavillon à 78310 MAUREPAS nous permettent d’aboutir aux conclusions et recommandations suivantes : Les formations argileuses reconnues jusqu’à au moins 5 m de profondeur s’avèrent très sensibles aux phénomènes de retrait gonflement notamment en cas de sécheresse exceptionnelle comme celle de l’été 2009 relevant d’un arrêté de catastrophe naturelle. Ainsi les résultats de nos investigations confirment le caractère déterminant de l’action de la sécheresse dans la survenue et l’aggravation des désordres de la maison à l’instar des nombreuses constructions de la région de MAUREPAS dont les sols de fondations sont constitués de formations argileuses. Les désordres affectant le bâtiment évolueront et s’aggraveront dans le temps puisque la limite de retrait n’est pas atteinte et d’autant plus que les sols pourront également regonfler. Afin de stopper l’évolution des désordres, nous préconisons un confortement de ses fondations, c’est à dire leur reprise en sous-œuvre. La seconde solution qui apparait la mieux adaptée va consister à réaliser sous les fondations actuelles du pavillon des micropieux avec un minimum de 5 m de longueur active dans les marno-calcaires auxquelles seront ainsi transmises les charges de la construction en s’affranchissant complètement des mouvements des sols argileux superficiels. La longueur des micropieux sera donc au minimum de 10 m Les micropieux seront obligatoirement complétés par une longrine de liaison exécutée en sous-œuvre par phases alternées. Pour limiter l’effort de soulèvement du au gonflement des sols argileux lié au retour à des teneurs en eau normales, il faudra prévoir d’interposer en sous-face des longrines soit un coffrage biodégradable, soit un polystyrène épais de basse densité. Les travaux de finition et de reprise des fissures devront être menés en respectant un délai de 10 à 12 mois après la fin des travaux de confortement des fondations, pour permettre à la construction de prendre ses nouveaux appuis avec d’éventuels mouvements d’ajustement. Toutes fois compte tenu de l’ampleur des désordres de la fragilisation et des modifications d’équilibre de la structure, il ne sera pas possible d’exclure l’apparition à plus ou moins long terme de fissures secondaires d’ouverture millimétrique.

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