Expert en bâtiment

Expertise bâtiment

Reconnaissance de sol au droit du bâtiment à FRESNES (94)

A la demande du cabinet T, nous avons effectué une reconnaissance de sol au droit du bâtiment de Monsieur et Madame Y. à FRESNES (94). Ce document s’inscrit dans le cadre d’une étude suivant la norme NFP 94-500 révisée en novembre 2013. Les textes réglementaires suivants ont été utilisés : – Normes AFNOR en vigueur, ou notes techniques particulières existantes concernant – les travaux de sondages et essais in situ ou de laboratoire. Expertise de reconnaissance de la structure du sol Dans le cadre de notre mission et afin de préciser la nature et déterminer les caractéristiques in situe des couches superficielles et semi profondes du terrain, nous avons procédé, conformément au programme établi, à la réalisation des investigations suivantes : – Un sondage pressiométrique descendu à 12m00 de profondeur et réalisé au niveau de la partie avant – gauche de la construction (SP1) ; – Deux sondages pénétrométriques réalisés au niveau de la partie avant de la construction (SP2), dans la fouille F1 et en partie droite de la construction (SP3), dans la fouille F2 ; – Deux fouilles de dégagement de fondation entreprises en partie avant de la construction (F1) et en partie droite de la construction (F2) ; – Des essais de laboratoire pratiqués sur les échantillons prélevés dans les différents points de sondage (teneurs en eau, limites d’Atterberg, VBS, essai de gonflement à l’œdomètre, granulométrie). Ces investigations permettent de fournir : – la profondeur d’assise, la nature de l’assise et la structure de fondation de la construction ; – la composition géologique et les caractéristiques géomécaniques des sols supports des fondations de l’ouvrage ; – la sensibilité aux variations de teneur en eau des sols d’assise des fondations. Notre intervention sur le site s’est déroulée le 07 avril 2021. Analyse de l’habitation avec notre cabinet d’ingénierie géotechnique La construction étudiée est une maison d’habitation de type RdC + 2 avec une extension en partie avant – droite de type RdC + 1. Des désordres affectent la construction ; ces désordres se manifestent par des fissures et microfissures affectant la structure porteuse de l’ouvrage. Le terrain sur lequel se situe la construction ne présente aucune déclivité. Contexte Géologique Lithologie Selon la carte géologique au 1/50000ème du B.R.G.M., le terrain se situe dans la formation Stampien inférieur g1a (Argile verte). Contexte hydrogéologique Au cours de notre intervention du 07 avril 2021, notre cabinet d’ingénierie géotechnique a détecté un niveau d’eau a dans le sondage pressiométrique SP1 à partir de 6m50 de profondeur. Fouilles de dégagement de fondation Le sondage manuel F1 de reconnaissance de fondation a été effectué en partie avant de la construction et a fourni les indications suivantes : Nature de la fondation : Fondation béton Epaisseur reconnue de la fondation : 0m37 Débord reconnu de la fondation : 0m20 (toit de fondation) Profondeur de l’assise de fondation : 0m87 / Pavé Périphérique Nature des sols d’assises de fondation : Argile verte Le sondage manuel F2 de reconnaissance de fondation a été effectué en partie droite de la construction et a fourni les indications suivantes : Nature de la fondation : Fondation béton Epaisseur reconnue de la fondation : 0m97 Débord reconnu de la fondation : 0m13 (toit de fondation) Profondeur de l’assise de fondation : 0m97 / Terrain Actuel Nature des sols d’assises de fondation : Argile marneuse verte Des essais de gonflement à l’œdomètre ont été réalisés à partir des échantillons prélevés dans les puits de reconnaissance et ont donnés les valeurs suivantes : Echantillon n°1 : F1 – 0m87 / Pavé Périphérique : Pression de gonflement : 141,81 kPa Rapport de gonflement : 0,0111 Echantillon n°2 : F2 – 0m97 / Terrain Actuel : Pression de gonflement : 140,85 kPa Rapport de gonflement : 0,0110

Expert d'assuré, Expertise fissures

Expertise d’assuré fissures dans un plancher – 92190 Meudon

Nous avons été contacté par Monsieur D. concernant un audit structure en décembre 2020 concernant une copropriété à Meudon. N’ayant pas la compétence de bureau d’étude technique, nous avons conseillé Monsieur D. de se retourner vers un partenaire bureau d’étude technique structure. Il semblerait qu’aucun accord ne fut trouver entre Monsieur D. et le bureau technique. Monsieur D. nous recontacte début janvier 2021 afin de nous demander une prestations d’expertise concernant des fissures en sous face d’un plancher dans l’appartement situé au R+1 de la copropriété dont Monsieur D. est le propriétaire. Le bien est un appartement en R+1 situé dans une copropriété de 3 logements. ( un au RDC, un au R+1 et un au R+2). Monsieur D. est propriétaire occupant du bien depuis 2008 par acte notarié de succession. Le bien a été acheté par la famille en 1952. Notre expert d’assuré est équipé pour cette mission des éléments suivants : Télémètre. Thermomètre laser.  Thermomètre et hygromètre d’ambiance. Hygromètre de contact. Appareil photo. Fiche navette OCEB. Mètre. Echelle télescopique. Niveau bulle 1 ml. Marteau. Pied à coulisse électronique. Lames fissures.   Point de départ du sinistre Sinistre déclaré en date du 03.07.2020 dont l’origine est à ce jour inconnu. Nous constatons lors de nos opérations d’expertises que le plancher en bois de la salle de bain du logement de M. L, copropriétaire non occupant au 3 -ème étage est affaissé. Nous constatons ce phénomène sur l’ensemble du logement. Le constat d’huissier réalisé en septembre 2017 indique que cet affaissement était présent. Ce sinistre a occasionné des dommages aux installations sanitaires dans la salle de bain imposant la dépose de la douche. L’immeuble en copropriété est administré par le cabinet B, syndic professionnel. Dommages constatés : affaissement du plancher bois Mesures conservatoires et/ou d’urgences dépose de la cabine de douche Causes et circonstances de l’affaissement du plancher : Ce sinistre dégât des eaux déclaré le 1 mars 2020 serait consécutif à un défaut d’étanchéité des joints au pourtour de la douche de l’appartement de Mr P, locataire au 2ème étage provoquant des écoulements d’eau au travers du plancher ,endommageant les embellissements de l’appartement de Mr PA, copropriétaire occupant au 1er étage. Suite à cette déclaration, Mr D a fait déposer la douche et constaté que le sol revêtu de tomette s’affaissait. Ce dernier a retiré l’ensemble des tommettes et a constaté que des poutres soutenant le plancher était rongées et se désagrégées. De plus, nous avons constaté que le plancher de l’ensemble du logement de Mr L, copropriétaire non occupant s’affaissait à plusieurs endroit. A notre avis, les dommages constatés sur les poutres soutenant le plancher n’est pas la conséquence du sinistre déclaré survenu le 1 mars 2020. Ces dommages serait liés à des infiltrations lentes qui perdurent depuis plusieurs années. Les poutres sont partiellement pétrifiées. De plus, ce phénomène d’affaissement est constaté sur l’ensemble du logement de Mr L. Lors de nos opérations d’expertise, nous avons constaté des poutres en bois partiellement pétrifiées par des infiltrations lentes. Ces dommages ne sont pas liés au sinistre dégât des eaux déclaré survenu le 1 mars 2020. A notre avis, ces dommages sont la conséquence d’infiltrations lentes qui perdurent depuis plusieurs années. De plus, nous avons constaté que ce phénomène d’affaissement de plancher est visible sur l’ensemble du logement. Un constat huissier établi en 2017 faisait état d’affaissement au niveau de la salle de bain de l’appartement de Mr L. Par conséquent, nous avons informé Mr D de la non prise en charge des dommages et en accepte le principe. Les désordres sur plan Nous pouvons constater que les fissures en plafond de la chambre R+1 se situent à l’aplomb de la salle de bain du logement en R+2. D’autre part, des aménagements ont été effectués dans la salle de bain en R+2 et qui ne sont pas d’origine. La mise en place d’une cloison en carreau de plâtre hydrofuge certainement réalisée pour la pose d’un bac à douche. Les prescriptions vis-à-vis du traitement des traversées de cloison et notamment l’évacuation constaté sur la photo ci-dessous ne sont pas respectées. Il aurait judicieux de continuer la faïence jusqu’en pied de cloison pour l’étanchéité. Le second point non respecté est la non mise en place d’une semelle en pvc ou en béton en pied de cloison. Notre première analyse concernant les désordres constatées en R+1 est la réalisation hors avis technique de la cloison en carreau de plâtre et l’absence de système de protection étanche sous carrelage. Le non traitement de ces points singuliers nous fait admettre qu’un problème d’infiltration était présent bien avant la fuite constatée au mois de mars 2020. Affaissement de plancher Nous observons sur site que le sondage réalisé met en évidence l’affaissement du plancher sous le bac à douche. Cet affaissement traduit également l’affaissement de la cloison de la vasque ( voir mouvement de décollement des faïences). Idem en ce qui concerne le tablier de baignoire, nous pouvons observer sur la seconde photo ci-dessous, l’apparition d’un interstice entre la baignoire et son tablier. L’affaissement du plancher est du à la dégradation de deux solives bois situées sous le bac à douche. D’après le constat d’huissier de 2017 , les joints du bac à douche se sont ouverts et n’étaient déjà plus étanches. La cause de cette ouverture de joint d’étanchéité est le début de l’affaissement de cette zone de plancher. Nous pouvons donc en conclure que la fuite de mars 2020 n’est pas la cause de l’affaissement du plancher. La cause est la résultante d’infiltrations lentes et qui ont du perdurer pendant quelques années et avant 2017 d’après le constat d’huissier. Ces infiltrations ont désagrégé les deux solives bois sur 4 cm de hauteur. Il convient de faire intervenir rapidement un bureau d’étude structure afin de réaliser une étude en sous œuvre pour le renforcement de ces solives. D’autre part, nous savons que Mérules, coniophores et autres champignons lignivores affectionnent les zones humides, sombres et mal ventilées. Il serait judicieux de faire réaliser un diagnostic bois par

Expert d'assuré, Expertise Valeur Vénale

Les divers contextes d’expertise de la valeur vénale

La manière la plus simple de décrire la valeur vénale est que cette dernière est une valeur de marché. Dans le cadre de notre cabinet d’expertise Omega expert, nos experts en bâtiment spécialisé en expertise de la valeur vénale aident le client à faire une évaluation objective de son bien immobilier. Concernant l’expertise de la valeur vénale, la demande peut être effectuée dans le cadre de divers contextes. Les demandes d’interventions ne sont pas simples, raison pour laquelle l’expérience d’un professionnel est indispensable.

Expertise bâtiment, Expertise Valeur Vénale

L’objectif de l’expertise de la valeur vénale

Il est important de noter qu’une expertise immobilière, en règle générale, a pour but de pouvoir déterminer la valeur vénale ou marchande d’un bien immobilier. Cette détermination doit se faire de manière impartiale et indépendante. Qu’il s’agisse de maisons ou d’appartements, le cabinet Omega expert est là pour vous aider dans le cadre de l’évaluation de la valeur vénale de votre bien.

Expert d'assuré, Expertise Humidité

Contre expertise d’infiltration au niveau de la couverture du garage à Lisses (91090)

Nous avons reçu une correspondance contenant des photos des désordres de type infiltration constatés ainsi que des photos des travaux de charpente couverture (2020) et les factures des travaux réalisés courant 2020. Une expertise est prévue sur site en date du 30/12/2020 à 14h30. Le technicien est équipé pour cette mission des éléments suivants : Télémètre Thermomètre laser Thermomètre et hygromètre d’ambiance Hygromètre de contact Appareil photo Fiche navette OCEB Mètre Echelle télescopique Niveau bulle 1 ml Zone concernée par l’expertise : Nous pouvons constaté que la zone concernée par l’expertise est la couverture d’un garage. Cette couverture est exposée au Sud. Coulure sur l’écran sous toiture HPV. Fuite de la couverture en tuile béton. Analyse des désordres Il a été constaté d’après les factures transmises par Monsieur et Madame D. qu’il a été entrepris des travaux de rehaussement de toiture sur la maison principale et le garage par l’entreprise H. Au niveau de la zone concernée par l’expertise , c’est-à-dire au niveau de la couverture du garage il est indiqué la prestation suivante : « REMANIEMENT DE LA CHARPENTE DU GARAGE : Rehausse au niveau du garage pour accentuer la pente et limiter les écoulements retour sur tuiles dus au vente et à la faible pente. » Nous observons d’après la photo  qu’à la suite de l’opération de découverture, les liteaux existants ne sont pas de niveaux. L’entreprise a effectué une réhausse de la toiture par vissage d’un chevron neuf sur les chevrons existants en déport (voir photo ci-dessous). Nous émettons un avis quant à la solidité de cet ouvrage. Les vis sont à fleurs de chevrons existants et le poids d’une toiture en tuile béton a un poids significatif. Nous conseillons à Monsieur et madame D. de faire réaliser une étude structure par un bureau d’étude spécialisée en structure charpente. Il aurait été judicieux de réaliser un moisage des anciens chevrons avec les nouveaux. Il a ensuite été effectué la mise en place des liteaux et contre liteaux ainsi que d’un écran sous toiture HPV. Nous constations que la réhausse de toit a été effectué mais que la pente de la couverture n’est pas modifiée.  La réhausse est effectuée à la parallèle des éléments existants. Suite au contrôle de la pente sur site, nous avons pu observer que la couverture présente une pente d’environ 11 % soit 11 cm par mètre. Tuiles bétons cassées Le deuxième source d’infiltration provient d’un nombre conséquent de tuiles bétons cassées sur la couverture du garage. Nous observons également au-delà des tuiles fissurées sur la longueur. Nous pouvons identifier l’origine de ces dégradations de tuile selon deux hypothèses. En observant la couverture mitoyenne voisine qui est située dans le prolongement de la couverture du garage nous pouvons observer la présence de mousse, lichen et champignons. Cette couverture n’a pas été rénovée Hypothèses de l’origine des infiltrations Nous en déduisons et d’après les factures de travaux réalisés que le traitement de tuile en résine hydrofuge colorée a été réalisé afin de supprimer ces attaques de la tuile. Il convient de rappeler que l’élimination est réalisée selon le process du traitement curatif du produit appliqué en amont de la finition résine. L’éclatement des bords de tuile béton est la résultante de l’eau piégée par ces lichens et au moment des périodes de gel viennent faire éclater les tuiles bétons devenues poreuses. Cependant il aurait été judicieux que les tuiles cassées soient remplacées avant de réaliser ces travaux de traitement. La seconde hypothèse est la dégradation des tuiles lors des opérations de découverture /réouverture. Les tuiles bétons sont des éléments fragiles. Certaines fissures sur la largeur sont la résultante d’une mauvaise manipulation lors de la phaser réhausse de toiture. Nous pouvons observer que le traitement a bien été réalisé sur des tuiles cassées car d’après les photos ci-dessous la présence de résine sur les emboitements des tuiles est bien visible. Les tuiles étant cassées, elles ne sont plus étanches à l’eau. Traitement des points singuliers Monsieur et Madame D. nous indique lors de la visite que sur la partie basse de la toiture, la charpente semble mouillée. Les pannes semblent effectivement d’une couleur plus foncées que les autres. Nous testons l’humidité à l’aide de notre testeur et observons une humidité de 20 % du bois. Les chevrons en pied de charpente sont mouillées. Nous expliquons cette présence d’eau au niveau des chevrons par un problème dans la gouttière. En effet, l’écran sous toiture n’est pas coupée et il manque le peigne d’égout. L’écran sous toiture baigne dans la gouttière. Un dernier point attire notre attention Il manque le porte solin concernant le traitement du point singulier ci-dessous. L’entreprise n’a pas prévenu le client afin qu’il fasse le nécessaire et pouvoir relever l’antenne et ainsi poser le solin conformément au DTU avec le relevé obligatoire. Nous pouvons également observer des discontinuités sur les prolongements de solin avec des problèmes de recouvrement. Conclusion de notre cabinet d’expert d’assuré Notre expert d’assuré en dégât des eaux conclu à la suite de son audit que l’étanchéité de la couverture en tuile béton du garage est remise en cause pour les raisons suivantes : Pente de la couverture non conforme selon le DTU 40.24 Tuiles cassées à remplacer Traitement des points singuliers non réalisé selon les prescriptions du fabricant de tuile  

Expert d'assuré, Expertise Humidité

Nos conseils et préconisations pour réduire l’humidité dans un logement

La localisation des moisissures dans un logement font conclure que ces désordres proviennent de points de rosée qui se sont formées par un manque d’isolation du logement. Apparition des points de rosée Qu’est ce qu’un point de rosée ? Le point de rosée ou température de rosée est la température sous laquelle de la rosée se dépose naturellement. Plus techniquement, en dessous de cette température qui dépend de la pression et l’humidité ambiantes, la vapeur d’eau contenue dans l’air se condense sur les surfaces, par effet de saturation. Comment se calcule un point de rosée ? Nous calculons grâce aux informations récoltées sur site et à l’aide du diagramme de l’air humide la température à partir de laquelle le point de rosée se forme. Nous pourrons ainsi valider nos hypothèses sur l’apparition d’humidité dans un logement Rappel des données essentielles : Nous pouvons donc constater que le point de rosée est atteint. Les murs du logement condensent au niveau des ponts thermiques. Nous validons l’hypothèse du manque de ventilation du logement et d’isolation. Lors de l’apparition des moisissures au niveau des ponts thermiques du bâtiment. Au niveau du pont thermique liaison voile porteur / plancher haut de l’appartement ( chaînage). Cette situation est accentuée par un manque notable d’isolation en imposte de la menuiserie. Faible hauteur constatée . La localisation des moisissures fait conclure à nos experts en humidité  que ces désordres proviennent de points de rosée qui se sont formées par un manque d’isolation du logement. Présence d’humidité lié à un problème de ventilation L’apparition de tâches au plafond, au sol, sur les plintes…traduit le manque de ventilation .Il devait certainement avoir des affaires de type tissus, sacs ou vêtements sur la tablette de ce placard. Le manque de renouvellement d’air et le taux de vapeur d’eau élevée ont fait apparaître la moisissures dans les parties isolées. Pour rappel : Obligation d’aération du locataire Dans un logement sans VMC, le locataire doit aérer régulièrement le logement pour éviter l’apparition de moisissures. Il doit également ne pas obstruer les grilles de ventilation d’un logement. Un corps humain libère environ 0,8L d’eau par transpiration et respiration par jour, soit plus de 2L par jour pour un foyer de 4 personnes. A cette quantité impressionnante d’eau s’ajoute l’évaporation du linge mis à sécher à l’intérieur du logement. Il est donc primordial de rappeler au locataire d’aérer au moins 15 minutes le logement chaque jour. En cas d’oubli et si le logement n’est pas assez chauffé par ailleurs, des moisissures peuvent apparaître. La jurisprudence ci-contre rappelle bien que dans ce cas ces moisissures sont de la responsabilité du locataire. Lors de nos visites, notre cabinet d’expertise en humidité constate régulièrement que la ventilation des habitations est bouchée ou bloquée pour réduire les appels d’air dans le logement. La présence d’entrée d’air au niveau des pièces humides ne permet par le renouvellement d’air dans les pièces sèches. Ces dernières viennent perturber le bon fonctionnement du renouvellement d’air. Nous vous conseillons de faire réaliser un diagnostic de tirage et de nettoyage des conduits d’extractions. Le manque de circulation d’air sous les portes Quel est le détalonnage minimum des portes ? Le détalonnage des portes est à réaliser lorsque la ventilation du logement est ‘‘générale’’, c’est-à-dire lorsque l’air extérieur est introduit par les pièces sèches (séjour et chambres) et est évacué par les pièces humides (cuisine, salle de bains et WC), soit de façon naturelle ou mécanique. Pour que cette circulation de l’air puisse se faire, les portes intérieures doivent être détalonnées, c’est à-dire qu’il doit y avoir un ‘‘jour’’ sous les portes. Nos Préconisations pour réduire l’humidité de votre logement 1. Dimensionnement et bilan thermique Faire réaliser un bilan thermique global du bâtiment ainsi que celui du logement. Nous émettons un doute sur le dimensionnement des points de chauffe du logement. Nous conseillons donc au client de réaliser une étude thermique et un dimensionnement en chauffage, ventilation et climatisation ( CVC). Faire réaliser un test d’étanchéité du logement pour voir les défauts d’étanchéité à l’air et ainsi prévoir les travaux nécessaires. 2. Optimiser votre isolation Maîtriser les ponts thermiques et mettre en place un procédé d’isolation tenant compte de la nature des matériaux existants, en réhabilitation. Prévoir une isolation par l’extérieur afin de couper les ponts thermiques constatées dans notre expertise ( attention !! la réalisation d’un ITE doit être couplée par un système de ventilation performant de type VMC hygro B pour l’immeuble). Prévoir une isolation par l’intérieur de type demi-stil afin de venir limiter les déperditions thermiques du logement. 3. Installation d’une Ventilation Mécanique Contrôlée hygro B. Ce système permettra de réguler l’humidité relative du logement et donc le taux d’humidité. Attention il est important de réaliser des mortaises sur les menuiseries des pièces sèches et d’y installer les entrées d’air afin de réaliser l’apport en air neuf du logement. L’air Vicié sera extrait par les bouches d’extractions des pièces humides.   Dans tous les cas, assurer une ventilation permanente et contrôlée avec balayage de l’ensemble des pièces. Pour cela, il est nécessaire de réaliser un dimensionnement chez le fournisseur de VMC. Obstruer l’ensemble des ventilations statiques perturbantes. Reboucher les entrées d’air en pièce humide Installer des entrées d’air dimensionnées selon l’étude du fournisseur ( prévoir mortaise dans fenêtre) Se mettre d’accord avec le syndicat de copropriété pour le rejet de l’air vicié. Attention : ne surtout pas rejeter dans un conduit existant si ce dernier n’a pas subi une inspection d’étanchéité ou tubage par un professionnel agréé. Petit rappel : En France (le taux d’humidité optimal dans un logement varie en fonction du climat et donc des zones géographiques), le taux d’humidité idéal se situe selon les médecins entre 40 et 60% -et plutôt entre 45 et 55% pour les personnes de santé fragile.

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Soucis d’humidité dans un logement à Chatou 78400

Contexte : L’objet de cette demande concerne des problèmes d’humidité dans un logement situé à CHATOU (78400). Le bien est un appartement situé dans un immeuble construit dans les années 1960. Ce logement était mis en location jusqu’à courant du mois de juin,  des photos des désordres d’humidité sont constatées. Le technicien est équipé pour cette mission des éléments suivants : • Télémètre. • Thermomètre laser. • Thermomètre et hygromètre d’ambiance. • Hygromètre de contact. • Appareil photo. • Fiche navette OCEB. Expertise de l’humidité dans l’habitation Nous avons réalisé la visite en date du 22/12/2020. Nous avons pu nous apercevoir que l’humidité ne provient pas d’un seul problème identifié mais de multitudes de problèmes techniques que nous nous efforcerons de lister dans ce rapport. Nous écartons la thèse de l’humidité relative. Pourquoi ? Le logement situé en R+1 et à fleur de pignon. Des travaux ont été entreprise en 2014 afin de réaliser contre ce logement un drain avec une étanchéité de type goudron et une nappe drainante de type delta MS étanché en tête par un solin. Le propriétaire  souligne le fait que les problèmes d’humidité dans son logement sont antérieurs à ces travaux de terrassement extérieur. Constat de l’humidité et préconisation Nous demandons au propriétaire de prévenir en urgence Foncia afin d’intervenir sur les éclatements bétons des appuis de fenêtres. Ces appuis ne présentent pas de pente. L’eau stagne dessus comme le faire remarquer le propriétaire lorsqu’il pleut. Le béton n’étant pas étanche dans la masse, nous pouvons observer la corrosion des aciers et donc l’éclatement des enrobages de béton des appuis. Cela présente un risque grave si un éclatement survient lorsque un usager se trouve sous ces appuis. L’eau stagnante sur ces appuis crée une source d’humidité. Les rebouchages des trumeaux sont réalisées avec un produit non approprié à l’usage. Nous ne pouvons nous prononcer sur la classe du bois mais celui-ci ne nous parait pas être de classe 3. Pour réaliser un bardage en bois, avant de choisir tel ou tel type d’essence, il est important de se référer à la norme NF-335-1 à 3, élaborée par le FCBA (Forêt Cellulose Bois-Construction et Ameublement) qui définit 5 classes d’emploi selon les risques d’exposition du bois à l’humidité. Ce parement sur trumeau est moisie , assimilé à un bois de bardage il devrait être de classe 3. Les fixations sont rouillées car non en inox. Ce problème apporte une source d’humidité. Le bloc volet roulant dans son arase supérieure recueille les eaux de la façade. L’absence de pente et donc la stagnation de l’eau crée une troisième source d’humidité. La moisissure apparente au niveau des joints de fenêtres côté intérieur provient de la stagnation des eaux sur le coffre de volet roulant et l’appuis. Il aurait été judicieux de prévoir lors de la pose des menuiseries une bavette englobant l’appuis comme sur le schéma ci-dessus. Pour contre le problème, le poseur de fenêtre à reboucher au silicone la ventilation sous bavette afin d’éviter les infiltrations d’eau ce qui entraine un manque de ventilation au niveau de l’espace entre le rejingot et la bavette. Fuite sur jonction chéneau en zinc et naissance chéneau / descente d’eau pluviale Nous avons pu constater en arrivant sur site des fuites au niveau de la soudure des chéneaux d’eau pluvial ainsi qu’à la naissance du chéneau et de la descente d’eau pluviale. Ces fuites viennent aggraver l’apport en eau sur les problèmes constatés précédemment. Nous émettons un doute quant à l’entretien du chéneau au vu des fuites constatée et de la présence de l’arbre. Notre rapport traite seulement des problèmes liés à  l’expertise de l’humidité du logement mais de notre devoir de sachant nous fait constater que l’arbre est trop près de l’immeuble. Celui-ci peut provoquer des problèmes sur la structure du bâtiment. Nous conseillons au client de faire constater le problème de l’arbre et les problèmes cités précédemment dans une expertise complémentaire. Les problèmes concernant la ventilation du logement seront abordés ci-après. Nous n’avons pu constater sur site les moisissures car des travaux ont été entrepris. Cependant, d’après nos mesures sur le faux plafond plâtre , ce dernier est considéré comme mouillé étant supérieur à 0.6 % d’hygrométrie. Analyse des désordres d’Humidité Points de rosée : des moisissures Nous constations sur site l’apparition des moisissures au niveau des ponts thermiques du bâtiment. Au niveau du pont thermique liaison voile porteur / plancher haut de l’appartement ( chaînage). Cette situation est accentuée par un manque notable d’isolation en imposte de la menuiserie. Faible hauteur constatée. Nous verrons par la suite pourquoi ces ponts thermiques font apparaître l’humidité. Au niveau du pont thermique liaison voile porteur / plancher bas de l’appartement ( chaînage). Cette situation est accentuée par un manque notable d’isolation en imposte de la menuiserie. Faible hauteur constatée . La localisation des moisissures nous font conclure que ces désordres proviennent de points de rosée qui se sont formées par un manque d’isolation du logement. Qu’est ce qu’un point de rosée ? Le point de rosée ou température de rosée est la température sous laquelle de la rosée se dépose naturellement. Plus techniquement, en dessous de cette température qui dépend de la pression et l’humidité ambiantes, la vapeur d’eau contenue dans l’air se condense sur les surfaces, par effet de saturation. Calcul du point de rosée : Nous allons calculé grâce aux informations récoltées sur site et à l’aide du diagramme de l’air humide la température à partir de laquelle le point de rosée se forme. Les murs du logement condensent au niveau des ponts thermiques. Nous validons l’hypothèse du manque de ventilation du logement et d’isolation. Problème de ventilation Ce désordre reste dans notre étude le désordre principal concernant l’apparition des moisissures dues à l’humidité. Le manque de ventilation du logement est certain. Cela traduit le manque de ventilation. Il devait certainement avoir des affaires de type tissus, sacs ou vêtements sur la tablette de ce placard. Le manque de renouvellement d’air et le taux de vapeur d’eau élevée

Expert d'assuré, Expertise bâtiment, Expertise fissures

Infiltrations en sous-sol et fissures à Bonneuil sur Marne 94381

Constatation du Désordre n°1 : infiltrations en sous-sol Les infiltrations affectent le doublage posé contre le voile situé sous l’extrémité de la terrasse. Mme O affirme que lors de grosses pluies, une flaque d’eau se forme sur le sol carrelé et migre jusqu’au milieu du sous-sol. Toutefois, on ne peut exclure que cette eau provienne de la porte du garage, devant laquelle se trouve un caniveau susceptible de déborder s’il est encombré de mousses, de sable ou de feuilles d’arbres. Au demeurant, les plans accompagnant le document intitulé « permis de construire » mentionnent un vide sanitaire (catégorie 3) sous la terrasse, et non pas un sous-sol (catégorie 2 selon le DTU 20.1). Ce désordre n’est pas de la nature de ceux décrits dans l’article 1792 du CC. Local situé sous la terrasse (trace d’infiltrations). Désordre n°2 : fissures affectant le muret en limite de rue Ces fissures ne semblent pas avoir évolué depuis juillet 2017. Au demeurant, ces fissures verticales sont situées au contact des deux poteaux béton, et traduisent un léger affaissement vertical du mur, sans aucun mouvement de bascule vers l’avant ou vers l’arrière. De plus, il n’est pas possible de déterminer qui a réalisé ce mur de clôture. Conclusions de notre expertise bâtiment  Aucun mouvement de bascule du mur, ni vers la rue, ni vers le jardin. Le poteau en limite droite (vu depuis la rue) semble avoir subi un léger mouvement de bascule vers la droite, qui pourrait être en lien avec des travaux récents sur le trottoir. Ce désordre n’est, lui non plus, pas de la nature de ceux décrits dans l’article 1792 du CC.

Expertise fissures, Expertise sécheresse

Rapport d’expertise sinistre catastrophes naturelles sécheresse dans le 39

Arrêté Catastrophes naturelles faisant l’objet de la présente déclaration : Date de l’arrêté 17/06/2020 Date de parution au Journal Officiel 10/07/2020 Période visée par l’arrêté du 01/01/2019 au 31/03/2019 Selon déclaration l’assuré avait constaté lors de l’achat en 2018 la présence de fissures intérieures située à la jonction des deux blocs qui constituent l’habitation. Il est également précisé que l’ensemble de l’habitation a été rénové et que certaines des fissures intérieures avaient été reprises mais qu’elle ont réapparues. Suite à la parution de l’arrêté catastrophe naturelle l’assuré a effectué une déclaration. Il est déclaré que les fissures ont évolué depuis l’achat du bien le 09/11/2018. Description de la construction Type et nature des fondations : Semelles filantes en béton armé de profondeur non reconnue Infrastructure : En éléments creux (type parpaings) d’épaisseur 20cm Nature du plancher :  Dallage béton sur terre-plein Niveaux intermédiaires: Plancher type poutrelles béton/ hourdis Superstructure : Maçonnerie porteuse chaînée en éléments creux (type parpaings) d’épaisseur 20 cm Autres éléments :  Présence d’une cheminée Clos et couvert Charpente : Charpente traditionnelles en bois Réf. Expert : 447 8996 PCA 39 D Page 7/14 Couverture : En tuiles mécaniques grand moule Menuiseries extérieures : En PVC à double vitrage Plafonds : Droits en enduit plâtre sur hourdis Cloisons: Doublages en plaques de plâtre avec isolation thermique Carrelage : Collés Divers : Revêtement de sol des pièces de nuit: parquet flottant Description de l’environnement Topographie du terrain : Terrain en pente de déclivité comprise entre 10 et 20% dans le sens sud-nord Terrain d’assise : Fondations ancrées dans le terrain naturel Nature du sol : Aucune reconnaissance de sol n’a été effectuée à ce jour Type de végétation (distance par rapport aux ouvrages sinistrés) : Pas de végétation préjudiciable Collecte des eaux (pluviales, usées, alimentations) : Eaux usées et eaux vannes raccordées au réseau public Eaux pluviales de toiture correctement recueillies Cours d’eau, nappes, sources, puits : Pas de circulations d’eaux souterraines connues à ce jour. Autres constructions sinistrées dans les environs : L’assuré n’a pas connaissance d’autre maison sinistrée Travaux d’infrastructures récents : Aucuns travaux n’ont été réalisés dans l’environnement du risque Autres particularités : Pas d’autres particularités Historique des désordres : fissures et sinistre Date d’apparition 2018 Date de l’aggravation 2020 Fissures anciennes traitées : Oui les fissures intérieur ont été reprise en partie lors des travaux de réfection en 2018 Avis de notre expert sur la (les) cause(s) des désordres Le faciès des fissures sur les doublages intérieur ne suggère pas un tassement d’une partie de la construction par rapport à une autre. Il en est de même pour les fissures sur la façade. On notera d’ailleurs que très peu de fissures prennent naissance à partir du sol, qu’il n’a pas été relevé de désordres sur les murs du soubassement dans le sous-sol et que selon déclaration les fissures intérieur étaient en partie existante lors de l’acquisition du bien soit antérieurement à la période retenue par l’arrêté. Elles sont en fait la conséquence d’un retrait différentiel et mouvements hygrothermiques des différents matériaux constituant les parois , amplifiés par d’importants écarts thermiques. A noter également que la date d’effet du contrat est postérieur à la période concernant l’arrêté CNS Désordre A Absence ou défaut de mise en œuvre de joints de construction entre des ensembles constructifs Origine Désordre d’origine structurelle au bâtiment Désordre B Comportement différentiel de matériaux hétérogènes de la construction causé par variation de température ou d’hygrométrie Origine Désordre d’origine structurelle au bâtiment Concerne les fissures : Fissure entrée sous sol, fissure n° 1,  Fissure verticale sur doublage Désordre C Comportement différentiel de matériaux hétérogènes de la construction causé par variation de température ou d’hygrométrie Origine Désordre d’origine structurelle au bâtiment Concerne les fissures : Fissure couloir étage, fissure n° 1; Fissure verticale et horizontale  

Expert d'assuré, Expertise bâtiment, Expertise fissures

Contre expertise d’un mur de séparation de deux maisons à la Seyne Sur Mer 83500

Exposé succinct du litige Monsieur B est propriétaire depuis 2001 d’une maison individuelle, composée de 2 niveaux. Il s’agit de sa résidence principale. La propriété, agrémentée d’un jardin, fait partie d’un lotissement. En amont de la propriété de Monsieur B se trouve la propriété de Madame U. Un mur sépare les deux parcelles, lequel sert également de soutènement afin de maintenir en place les terres du fonds MAUGEAIS. Ce mur, ancien et vétuste, présente par ailleurs des désordres qui inquiètent Monsieur B. Cette inquiétude est également motivée par la présence du réseau d’évacuation des eaux usées du lotissement qui passe à proximité immédiate de ce mur et qui pourrait être rendu inutilisable en cas d’effondrement. Des démarches ont été entreprises par Monsieur B. auprès de sa voisine afin que celle-ci fasse procéder au confortement nécessaire du mur. Un Conciliateur de Justice est notamment intervenu courant 2019. Cette démarche a conduit à l’établissement d’un Constat de Conciliation entre les parties. Depuis Mme U.  a sollicité notre bureau d’étude et une entreprise afin de conforter son mur. Monsieur B. émet des doutes quant à la qualité du mode réparatoire qui sera utilisé pour réparer l’ouvrage Constations par notre expert d’assuré Sur le plan Cadastre, notre cabinet d’expert d’assuré indique la configuration des lieux ainsi : Monsieur B est propriétaire de la parcelle cadastrée Madame U est propriétaire de la parcelle cadastrée La parcelle de Mme U est située en amont de celle de Monsieur B compte tenu de la forme pentue des terrains Une flèche bleue indique l’emplacement du mur litigieux séparant les fonds respectifs Les cercles rouges et les tirets en pointillés rouge matérialisent le réseau d’eaux usées Le mur litigieux mesure environ 4,50m de longueur pour une hauteur de 1,80m environ. Il est constitué de parpaings creux de 27, hourdés au mortier de ciment. Le tronçon de mur est revêtu d’un enduit. Un chainage a été réalisé en couronnement du mur. Des barbacanes sont disposées en pied de mur. Analyse Technique et avis de notre expert d’assuré Nous sommes, en effet, en présence d’un ouvrage ancien, vétuste, fortement dégradé, grevé de fissures. Ces désordres confirment une dégradation intervenue progressivement dans le temps. En l’état, le tronçon de mur n’est plus apte à jouer son rôle de soutènement et il convient de le conforter dans les meilleurs délais. Les désordres qui affectent le mur sont liés à des phénomènes de poussées des terres et de pressions hydrostatiques imprimés sur un mur de médiocre qualité constructive, peu doté en armatures et ne bénéficiant plus d’un drainage efficace. La présence de végétaux en contre haut du mur constitue, à notre sens, un facteur aggravant. Le tronçon de mur nécessite un confortement. Les préconisations formulées dans le rapport du BET QCS sont de nature à redonner à l’ouvrage une cohésion qu’il ne possédait plus. Le Tiers, Madame U., est disposée depuis plusieurs mois, à intervenir afin de faire procéder au confortement du mur. Elle a sollicité l’aide d’un technicien du bâtiment à cet effet. Il convient que Monsieur B laisse la possibilité aux entreprises d’effectuer les travaux nécessaires en leur ménageant l’accès à son jardin (droit d’échelle). Monsieur B. n’a pas à intervenir dans les options techniques et le choix des intervenants qui relèvent exclusivement du libre arbitre de Madame U. Il convient de réparer ce mur dans les meilleurs délais. En cas de sinistre intervenant avant réparations, du fait de l’inertie ou d’atermoiements émanant de Monsieur B., sa responsabilité pourrait être engagée. Une fois conforté, si dans le futur le mur présente à nouveau des désordres, il reviendra à Mme U. de procéder à nouveau à son confortement, voir à sa destruction/reconstruction si cela s’avère nécessaire. En l’état et pour le moment, il est important de laisser Madame U. conforter l’ouvrage. En foi de quoi, nous avons dressé le présent rapport, exclusif de toute maîtrise d’œuvre, pour servir et valoir ce que de droit.

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