Expert en bâtiment

Expertise bâtiment, Expertise fissures, Expertise Humidité, Expertise sécheresse

Présence anormale de fissure dans une maison dans l’Essonne 91240

Une présence anormale de fissure a été constatée sur l’habitation de Mme S sans que l’origine ne soit clairement identifiée. S’agit-il d’un phénomène de sécheresse dû à la nature du sol ou d’un défaut d’étanchéité des réseaux enterrés ? Descriptif des techniques de recherche de fuites 1/ Mesures d’humidité Sonde Capacitive: Appareil de mesure destiné à mesurer l’humidité spécifique dans les matériaux. Le principe de mesure fonctionne sur la création d’un champ magnétique de haute fréquence qui traverse en profondeur (+ ou – 8 cm) le matériau. L’unité de mesure est donc le « digit » qui correspond à une conductivité allant de 0 digit à 190 digits. La mesure se fait par comparaison entre une mesure sur une même zone structurelle non sinistrée (Valeur de référence) et sur la zone sinistrée (Valeur constatée). Thermo-hygromètre: Appareil de mesure destiné à mesurer de l’humidité relative (dans l’air) afin de définir le poids d’eau dans l’air pour déterminer le déséquilibre hydrique ou non. Non définissons avec cet appareil, également le point de rosée pour les phénomènes de pont thermique. Caméra Infrarouge: L’analyse thermographique permet de visualiser sur un écran des dégradés de couleur allant du noir/violet (zone la plus froide) au jaune/rouge (le plus chaud). L’objectif est de visualiser les différences de températures invisibles à l’œil humain. Les écarts de températures entre chaque points de mesures est de l’ordre de 0,07°C. Par conséquent la caméra infrarouge permet de tracer des réseaux (chauffage, eau chaude), visualiser la présence d’humidité, visualiser des éléments de structure (poutre, cloison..) et de détecter les ponts thermique, défaut d’isolation etc. 2/ Contrôle des réseaux Système Manométrique digital : Cela concerne tous les réseaux sous pression (Eau froide, Eau chaude, Chauffage, RIA). Pour confirmer que ces réseaux sont fuyards, il faut vérifier s’ils tiennent la charge ou pas. Ce test est plus communément appelé « test de pression » qui consiste à vérifier au manomètre si le réseau garde la pression de façon constante ou si une baisse de pression est constatée signifiant la présence d’une fuite. Gaz traceur/compresseur : Cette technique est combinée à la suite du test de pression et elle consiste à injecter un gaz traceur 10 fois fin que la molécule d’air afin d’amplifier la sortie du gaz au droit de la fuite sur un réseau encastré ou enterré. La particularité de ce gaz est de remonter naturellement à la surface et il est suffisamment fin pour traverser une dalle béton dans la plupart des cas. Caméra Infrarouge : L’analyse thermographique permet de visualiser sur un écran le cheminement des réseaux (chauffage, eau chaude ou eau glacée) ce qui permet d’engager d’autres techniques complémentaires après. Nous pouvons ainsi visualiser si la diffusion thermique de l’eau dans le réseau est uniforme ou si au contraire l’eau ressort anormalement du réseau. Cela peut donc aussi concerner les réseaux d’évacuations dans lesquels de l’eau chaude circulerait. Ecoute électro-acoustique : Cela concerne tous les réseaux sous pression (Eau froide, Eau chaude, Chauffage, RIA) présentant une fuite avérée suite au test de pression et gaz traceur. Cette méthode consiste à écouter le sifflement de la fuite en amplifiant les fréquences de fuites audibles uniquement avec cet appareil afin de localiser le point de fuite. Le bon résultat de cette technique est dépendante 26/28 de critères d’environnement extérieur comme les nuisances sonores, la faiblesse du débit de la fuite, la superposition des matériaux au sol etc. Corrélation acoustique : Cette technique est destinée aux gros réseaux sous pression et sur de longues distances entre un compteur et un immeuble ou réseaux inter-immeuble. Cette méthode consiste à mettre un émetteur/récepteur aux 2 extrémités de la ligne du réseau avéré fuyard. Ensuite les 2 appareils sont programmés pour déclencher des séries de mesures acoustiques en communiquant entre eux afin de déterminer une zone acoustiquement suspecte et dont les caractéristiques correspondent au bruit d’une fuite. Là encore, le bon résultat de cette technique est dépendante de critères d’environnement extérieur comme les nuisances sonores, la faiblesse du débit de la fuite, la superposition des matériaux au sol, la nature des matériaux du réseau concerné. Débitmètre enregistreur électromagnétique : Cela concerne tous les réseaux sous pression confrontés à un différentiel de consommation d’eau entre le compteur principal et compteurs divisionnaire impliquant une surconsommation anormale pouvant être liée à une fuite, un piquage sauvage intermédiaire, erreur de relevés compteur, compteur défaillant etc… Cette méthode est non intrusive et elle est adaptée au cas par cas suivant les contraintes techniques propre à chaque site. 3 Inspection des réseaux ou autre Endoscopie: Cette technique est utilisée pour inspecter visuellement par caméra (17mm ou 6 mm) sur une courte distance une zone difficile d’accès (doublage, sous baignoire, faux plafond etc.) La limite de cette technique provient de sa tête vidéo non directionnelle, d’une distance de 90 cm à 4 ml et d’un éclairage limité. Fibroscopie: Cette technique est utilisée essentiellement pour inspecter l’intérieur des petits réseaux d’évacuations (32,40,50mm) ou coffrage avec la nécessité de pourvoir orienter dans toutes les directions pour un meilleur diagnostic et pour passer aussi des contraintes techniques. La tête vidéo est d’un diamètre de 6 mm à 10 mm sur une longueur disponible est de 3ml à 10ml. Vidéosopie : Cette technique est utilisée pour les inspections télévisée des réseaux d’évacuations (80mm à 250 mm de diamètre) sur des longueurs jusqu’à 40/50ml maximum (sans contrainte, coude, dépôt etc…) Nous pouvons également inspecter des gaines techniques, conduits d’aération, cheminée etc.). Les sondes vidéo sont axiales du diamètre 27mm et 36 mm ou rotative du diamètre 55mm à 78 mm Char Vidéo: Cette technique est utilisée pour les inspections des réseaux ou conduits, gaines ; carneaux de gros diamètres (250mm à 1500 mm) sur des longueurs jusqu’à 400 ml suivants les contraintes de coudes, matériaux, inclinaison. Différents type de chars existent pour répondre aux attentes particulières des clients pouvant nécessiter de zoomer sur un détail pour voir la corrosion, soudure ou pour récupérer un objet ou autre. Observations et tests réalisés : Mesures d’humidité Contrôle des réseaux

Expert d'assuré, Expertise catastrophe naturelle, Expertise fissures

Arrêté de Catastrophes Naturelles à Fontenay-Aux-Roses – 92260

L’assuré est propriétaire occupant depuis 2013 d’un pavillon d’environ 110m2 construit et couvert en matériaux durs sur R+1 étages, le tout édifié sur un niveau de sous-sol semi-enterré. Au sous-sol notons un garage et une chaufferie, au rez-de-chaussée un séjour double de 27m2 et d’une cuisine, et à l’étage de trois chambres, soit un total de quatre pièces principales, ce qui est conforme au contrat souscrit. Le pavillon est mitoyen sur ses façades NORD et OUEST. Une extension a été édifiée en arrière du bâtiment en 1993 et couvre la cuisine et la chambre parentale. La garantie Catastrophe naturelle est acquise au contrat sur bases suivantes : – sur bâtiment : en valeur de reconstruction à neuf limitée à 25% – sur les frais de démolitions et déblais : à concurrence des frais réels justifiés Arrêté de Catastrophes Naturelles faisant l’objet de la présente déclaration : – Arrêté du : 28/01/2020 – Période visée par l’Arrêté : 01/07/2018 au 31/12/2018 Date de la déclaration à l’assureur : Déclaration non communiquée à l’expert Historique des Arrêtés Catastrophes Naturelles concernant le bien sinistré La commune a fait l’objet de 3 précédents arrêtés CATNAT relatifs à la sécheresse et à réhydratation des sols : – Du 01/10/1991 au 31/12/1996 suivant arrêté du 08/07/1997 – Du 01/11/1997 au 31/12/1997 suivant arrêté du 27/12/2000 – Du 01/07/2003 au 30/09/2003 suivant arrêté du 25/08/2004 Il n’y a pas continuité entre les précédents arrêtés et celui du 28/01/2020 au titre duquel le sinistre a été déclaré. Description de l’environnement Notons la présence de fissures datant de 2016 et ne s’étant pas aggravées suivant les dires de l’assuré : deux verticales sous toiture au-dessus de la chambre, une en allège de la chambre et une sur le linteau et en allège de la fenêtre du séjour. Ces dernières sont consécutives d’un mouvement de tassement différentiel des sols n’ayant pas fait l’objet d’un arrêté CATNAT. La société est intervenue pour la stabilisation de la structure avec la mise en place de trois micropieux dans l’angle des façades SUD et EST en début de l’année 2018. Notons la présence de fissurations très légères en allège de la seconde fenêtre du séjour, en lien avec la dilatation des matériaux vieillissants, de la faiblesse de la maçonnerie au droit des ouvertures, des reports de charge et de la dilatation des appuis de baie. Conclusion de notre cabinet d’expertise catastrophe naturelle sur la classification retenue et explication des désordres : Compte tenu de l’ensemble de nos observations, il apparaît que l’événement CATNAT sécheresse de 2018 n’est de toute évidence pas à l’origine des désordres constatés. Nous déposons notre rapport en l’état pour classement sans suite.

Expertise bâtiment

Investigations géotechnique dans l’Essonne

Nous avons réalisé une reconnaissance de sols et de fondations dans le cadre d’une étude de désordres, affectant un pavillon situé à Saint Michel Sur Orge – Essonne 91. Cette étude a été réalisée sur site le 27 Février 2020 par une équipe légère d’intervention géotechnique. Objectifs de la mission géotechnique Déterminer le contexte géologique et hydrogéologique des sols, Déterminer la géométrie des fondations existantes et la nature des sols d’assise, Préciser si les sols en place sont sensibles aux variations de teneur et à l’aléa retrait/gonflement. Cette mission correspond à une investigation géotechnique selon la norme NF P 94-500 de novembre 2013 (classification des missions types d’ingénierie géotechnique figurant à la fin de notre rapport). Le programme de reconnaissance géotechnique Nous avons effectué le programme suivant : 3 tarières à main jusqu’à 2 mètres de profondeur pour prélèvement d’échantillons, Réalisation de 3 fouilles de reconnaissance de fondation limitée à 1,3 mètre, Les fouilles de reconnaissance des fondations existantes permettent de reconnaître la profondeur, la géométrie et l’état des fondations actuelles. Elles permettent également la prise d’échantillons des sols d’assises afin d’en déterminer leurs caractéristiques physiques Réalisation de 3 identifications GTR des sols et de 1 analyse sédimentométrique, Les essais d’identification de sol permettent de déterminer leurs caractéristiques intrinsèques et ainsi de classer les terrains rencontrés en fonction de leur nature. Nos essais sont réalisés dans notre propre laboratoire conformément aux normes françaises et européennes en vigueur. Remarques importantes • Le programme d’investigations commandé par le donneur d’ordre ne prend pas en compte l’avis de l’Inspection Générale des Carrières (IGC). • Aucune information concernant les fondations des bâtiments mitoyens. Description du site pour l’expertise géotechnique Le pavillon se situe sur un terrain légèrement en pente. Nous pouvons estimer l’altitude du site entre 45 et 52 m NGF (Nivellement Général de la France) environ (source : Géoportail-google earth). Nous avons constaté la présence de bâtiments existants périphériques au Nord et au Sud du site d’étude. Le pavillon objet de la présente étude se situe sur la parcelle n°XXX SECTION XXX. D’après la carte géologique du BRGM, la zone d’étude se situe dans la Formation de Brie (composée notamment d’argile à meulière) recouvrant les marnes vertes, formation reconnue pour être sensible à l’aléa retrait/gonflement. Aléas et risques naturels et anthropiques D’après la base de données Infoterre du BRGM, le site s’inscrit dans une zone d’aléa fort concernant le retrait/gonflement des sols argileux. Cette formation imperméable peut provoquer en cas de fortes précipitations l’apparition de nappes. Il appartient aux maîtres d’ouvrages de s’assurer que le projet n’est pas concerné par les risques déjà répertoriés. Résultats de la reconnaissance géotechnique Le nivellement topographique des points de sondage, réalisé par un géomètre expert, n’a pas été requis par le donneur d’ordre. La coupe géologique a été établie à partir de l’analyse des échantillons de sols plus ou moins bien remontés à la surface. (Elle n’a en aucun cas la précision de coupes établies à partir de sondages carottés). Nous avons traversé successivement, depuis la surface, les horizons suivants : Les formations rencontrées peuvent contenir des blocs, des galets et des bancs décimétriques compacts à très raides Remblais anthropiques Zone de transition Remblais – Marnes vertes Remblais anthropiques Remblais anthropiques – Marnes vertes Conclusion de nos investigations géotechnique : Les sols de la fouille F3 se positionnent en sous-classe B6, soit des sables silteux et/ou argileux. La plasticité des fines de ces sols les rend sensibles à l’eau. L’influence des fines rapproche le comportement de ces sols du comportement de leurs fines. Placés dans un diagramme de plasticité de Casagrande modifié par Massonet, les sols de la fouille F2 se positionnent dans la zone des argiles gonflantes. Les teneurs en eau sont constantes, de l’ordre de 16% dans les fouilles 1 et 3. On observe une net augmentation de la teneur en eau dans la fouille F2, avec des valeurs avoisinantes les 34%. Ce taux élevé peut signaler un problème d’évacuation ou de drainage des eaux.

Expertise catastrophe naturelle, Expertise fissures

Reconnaissance Catastrophe Naturelle et dommages consécutifs à la sécheresse à AMBERRE – 86110

Maison individuelle avec mitoyenneté, avec étage complet. La vérification du risque fait apparaître des désordres. Sinistre : Arrêté catastrophes naturelles Arrêté catastrophes naturelles faisant l’objet de la présente déclaration : · Publication au Journal Officiel le : 20/10/2018 · Période visée par l’arrêté : Du 01/04/2017 au 31/12/2017 · Date de la déclaration à l’assureur : 30/10/2018 Les désordres dont l’indemnisation est demandée ont-ils fait l’objet d’autres déclarations de sinistres ? NON, selon les dires de l’assuré Historique des sinistres pour le bien sinistré Type et nature des fondations : (profondeur réglementaire ou non par rapport au gel) * Fondations par maçonnerie de moellons (cave ancienne comblée) · Infrastructure : * Infrastructure en maçonnerie de moellons · Nature du plancher du rez-de-chaussée : * Dallage en béton armé sur remblais compactés · Superstructure : * Maçonnerie de moellons recouverte d’un enduit à la chaux · Autres éléments (incidence possible) : (cheminées, extensions, tirants, canalisations encastrées, matériaux composites…) * Cheminée avec insert dans le séjour Charpente : * Charpente traditionnelle en bois · Couverture : * Couverture en tuiles de terre cuite · Menuiseries extérieures : * Menuiseries en PVC double vitrage Plafonds : * Plafonds constitués du plancher haut en bois sur solivage (séjour) * Plafonds en plaques de plâtre grandes dimensions sur ossature métallique (cuisine) et pièces à l’étage · Cloisons : * Cloisons en plaques de plâtres grandes dimensions sur ossature métallique · Doublages : * Doublages en plaques de plâtre grandes dimensions – sur ossature métallique · Carrelages scellés ou collés : * Scellés hormis dans les chambres (revêtement de sol de type PVC) · Système de chauffage : * Foyer fermé Description de l’environnement Topographie du terrain : * Terrain plan Terrain d’assise : * Naturel Selon la carte du BRGM : Localisation exposée aux retraits-gonflements des argiles : OUI Les variations de la quantité d’eau dans certains terrains argileux produisent des gonflements (période humide) et des tassements (période sèche), qui peuvent avoir des conséquences sur le bâti. La commune fait-elle l’objet d’un PPR Sécheresse approuvé ? NON SÉISMES Selon la carte du BRGM : Localisation exposée aux séismes : OUI Degré du zonage : 3 Modéré Un séisme (ou tremblement de terre) correspond à une fracturation (processus tectonique aboutissant à la formation de fractures des roches en profondeur), le long d’une faille généralement préexistante. Relevé des désordres Façade Avant (orientation SUD) : Fissures verticales, jusqu’en toiture. Amplitude de 0,2 à 1,8mm. Décrochement du mur de clôture à droite Façade Arrière (Orientation NORD) : Fissure verticale sur toute la hauteur. Amplitude de 0,7 à 1,2mm. Défaut d’aplomb : – Défaut d’aplomb/désaffleurement : Fissure entre l’angle de la façade avant et le mur de clôture à droite Désaffleurement : – Défaut d’aplomb/désaffleurement : * Remarques : néant Refends : * Absence de fissurations · Terrasse : (partie intégrante de la construction ou non : perrons, escaliers, murs de soutènement, allées, murs de clôture…) * Remarques : Muret de clôture à gauche (privatif-séparatif) présente fissure de décrochement de la façade avant Avis de notre expert sur le sinistre Le sinistre doit être classé comme : Traitement de fissures. A la demande de Monsieur S et de plusieurs voisins sur la même commune, la Mairie de AMBERRE a déposé en préfecture un dossier de reconnaissance Catastrophe Naturelle en vue d’accéder à une garantie contractuelle pour la prise en charge des dommages consécutifs à la sécheresse (période de 2017). Cette sécheresse a été reconnue Catastrophe Naturelle, par arrêté ministériel du 18/09/2018, publié au Journal Officiel du 20/10/2018. Les désordres sont localisés dans la partie extérieure de la maison et affectent principalement les façades avant et arrière. Ils sont bien significatifs de tassements différentiels sous l’assise des fondations suite à la dessiccation des argiles du secteur durant la sécheresse de 2017. A ce jour, ils n’affectent pas la solidité de l’ouvrage et ne génèrent aucun problème de fonctionnement sur les ouvrants. Lors des opérations d’expertise, nous avons pu constater que les mouvements de terrains sont liés à : Des tassements différentiels du sol constituant l’assise des fondations de l’immeuble, consécutifs aux effets d’une sécheresse intense et prolongée, liés au retrait des terrains de nature argileuse. Les tassements différentiels constatés sur le présent sinistre sont dus à la nature et à la profondeur des fondations, les effets de la dessiccation affectant sensiblement les sols situés sous les fondations plus ou moins profondes, et à la configuration technique du bâtiment. Le bâtiment comportant des fondations différemment encastrées l’ampleur de la dessiccation, sous les fondations assises en profondeur est minime par rapport à celle affectant les fondations plus superficielles (présence d’une cave partielle, comblée). Conclusion de l’observation du sinistre Une période d’observation de 18 mois sera à observer après réalisation des travaux en 1ère phase afin de vérifier la stabilisation des désordres, avant de procéder aux travaux de 2ème phase et des reprises du second œuvre. À défaut une étude de sol pourra s’avérer nécessaire avant les réparations définitives.

Expert d'assuré, Expertise bâtiment, Expertise catastrophe naturelle

Raccorder son logement au réseau après une catastrophe naturelle

Les catastrophes naturelles (séismes, inondations, avalanches, etc.) peuvent causer de lourds dégâts aux installations humaines : bâtiments, installations routiers, réseaux électriques et gaziers, etc. L’État français et le Ministère de l’Intérieur reconnaissent « l’état de catastrophe naturelle » qui permet l’indemnisation systématique des dommages causés par divers agents naturels. Néanmoins, comment se déroule un second raccordement électrique après une catastrophe naturelle et celui-ci est-il payant sans la reconnaissance de l’État ? Qui contacter lors d’une catastrophe naturelle ? Votre fournisseur d’énergie est l’intermédiaire privilégié au moment de la souscription au contrat d’énergie mais est-il responsable et redevable après une catastrophe naturelle ? Quel numéro faut-il utiliser : Total Direct Énergie, Engie, Ilek ou le numéro d’Enedis ? En cas de coupure de courant suite à une catastrophe naturelle ou un sinistre, vous ne devez pas utiliser le numéro Direct Énergie ou celui d’un autre fournisseur d’énergie. En effet, les fournisseurs d’énergie ne sont pas habilités à gérer les grosses coupures de courant inhérentes aux catastrophes naturelles comme une inondation, un séisme ou une avalanche. Vous devez contacter Enedis, le gestionnaire principal du réseau électrique français avec le numéro suivant : 09.726.750 + les deux chiffres de votre département. Les équipes d’Enedis interviennent rapidement pour rétablir le réseau électrique dans les foyers privés d’électricité. Quel est l’impact d’une catastrophe naturelle sur le prix de l’électricité par mois ? La reconnaissance de « l’état de catastrophe naturelle » par l’État français amène nécessairement à l’indemnisation totale ou partielle des dommages causés par une catastrophe naturelle, peu importe sa nature. Au moment de la coupure d’électricité, vous ne pourrez pas consommer de l’électricité et même si vous ne paierez pas le prix de l’électricité par mois (informations complémentaires ici) vous devrez payer votre abonnement, un tarif fixe qui dépend de la puissance du compteur électrique, du fournisseur d’énergie et de l’option tarifaire choisie. En cas de catastrophe naturelle, vous pouvez être remboursé du prix de l’abonnement auprès de votre fournisseur d’énergie. Enedis s’occupe des remboursements dans les cas où la coupure d’électricité est imputable à leurs services et injustifiable. Néanmoins, si la catastrophe a endommagé votre raccordement, vous devrez probablement payer un nouveau raccordement et réaliser encore une fois les démarches auprès d’Enedis et du fournisseur d’énergie. Comment gérer les travaux de rénovation des installations électriques après une catastrophe naturelle ? Certaines catastrophes naturelles comme les séismes et les avalanches peuvent endommager sérieusement le réseau électrique et nécessiter des travaux de rénovation conséquents. Ces missions de rénovation incombent toujours aux équipes d’Enedis, le gestionnaire principal du réseau électrique français. En effet, vous ne devez pas contacter votre fournisseur d’énergie puisque celui-ci ne s’occupe pas de la maintenance du réseau électrique et il restera impuissant face au réseau électrique endommagé. Les équipes d’Enedis s’occupent uniquement du réseau électrique public et vous devez solliciter les services d’un expert et d’un électricien professionnel pour évaluer les dégâts et procéder aux réparations. Dans le cas d’une reconnaissance officielle de « l’état de catastrophe naturelle » par l’État français, vous pouvez prétendre aux indemnités financières de l’État. Aujourd’hui, les deux tiers des communes françaises sont exposées aux risques naturels : séismes, avalanches, inondations, etc. Le risque sismique est le plus redouté (notamment aux Antilles) avec un nombre de victimes potentielles important, mais les inondations représentent le principal risque majeur national avec un plus grand nombre de communes concernées et un coût économique plus important. Vous pouvez retrouver l’ensemble du protocole de la prévention des risques naturels sur le site du Service Public.

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Arrêté de Catastrophe Naturelle département de l’Allier

Résidence située à Valigny (03360) . DATE DU SINISTRE : 01/07/2018 DATE DE RECEPTION MISSION : 11/10/2019 DATE DE RENDEZ-VOUS : 22/01/2020 Nous constatons une maison composée de 2 chambres et un séjour avec une cuisine ouverte d’une surface inférieure à 40 m2. Arrêté Catastrophes Naturelles ayant fait l’objet de la présente déclaration : Date de publication au Journal Officiel : 22/06/2019 Période visée par l’Arrêté : 01/07/2018 au 31/12/2018 Avis contradictoire sur la réalité du sinistre : La réalité du sinistre ne fait pas de doute l’assuré n’ayant jamais constaté de fissures depuis son acquisition en octobre 1999 et il est en mesure de le prouver pas des photographies avant sinistre et lors de l’acquisition, puis en octobre 2018 ou l’immeuble était terminé et ou ne voit aucune fissures intérieure ou extérieure. En revanche une série de photographies du 24 octobre 2019 montrent de très nombreuses fissures traversantes bien sur plus visibles de ‘intérieurs en raison de l’enduit utilisé que l’extérieur. La coïncidence des dates démontre que les fissures sont apparues à la même période ou l’arrêté de catastrophe naturelle était pendent devant la commission interministérielle auprès au Ministère de l’action et des comptes publics du 14 mai 2019. L’arrêté de reconnaissance de catastrophe naturelle a été pris le 21 mai 2019 sous référence NOR : INTE1914147A (Jo du 22 juin) la commune de Valigny est concernée. Pour l’ensemble du département de l’Allier, l’arrêté précise : Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la la réhydratation des sols du 1° juillet 2018 au 30 septembre 2018. En octobre 2017 la maison ne présentait pas de fissures à l’automne suivant l’arrêté de catastrophe naturelle il a découvert l’ensemble des fissures. Situation, urbanisme et géologie : L’immeuble se situe en bordure d’un hameau  il se compose de plusieurs parcelles acquises en deux temps : Tout d’abord les parcelles 35 à 37 comportant le bâtiment puis, à l’occasion quelques parcelles autour (204, 206, 208 et 210) de manière à s’assurer un espace vital et une tranquillité. La commune ne comporte pas de document d’urbanisme (POS PLU Carte communale) elle n’est pas couverte par un SCOT. C’est donc le règlement national d’urbanisme qui trouve application. La carte géologique du BRGM (Info terre) montre très clairement que le site se trouve dans une zone argileuse. La propriété se trouve à proximité  d’un vallon limoneux à environ 250 m, ce qui est très peu à l‘échelle géologique, lit du ruisseau l’Auron, alimentant l’étang de Goule situé plus au nord, zone humide. Cette présence est reconnue comme une prédisposition à ce type de sinistre accentué par un facteur néfaste la présente d’une zone humide à proximité. Cette situation accentue encore les mouvements de sols en cas de changement hydrographique et le phénomène « gonflement – retrait » du sous sol, du à l’alternance entre sécheresse et réhydratation des sols de ces dernières années. Travaux réalisés par le propriétaire : Lors de l’acquisition Mr O. a fait réaliser d’important travaux pour améliorer le confort de cette petite maisonnette ; plusieurs entreprises locales sont intervenues et Mr O. a réalisé une partie de ces travaux  lui-même. C’est ainsi qu’une isolation de la toiture par 20 cm de laine de verre a été posée, la fenêtre de toit et les ouvertures ont été remplacées, les pignons ont été isolés. La plomberie et l’installation électrique ont été entièrement refait ainsi que les revêtements de sol. Des aménagements paysagers extérieurs ainsi qu’un apport de gravillon autour de la maison et des plantations ont été mises en place. Pour l’essentiel, ces travaux ne sont pas de nature décennale et sont sans rapport avec le sinistre (travaux réalisés en 2000 et fissures apparues en 2019). Prise en charge au titre de la garantie « catastrophe naturelle » Le sinistre ne présente aucune difficulté quant à sa prise en charge au titre de la garantie catastrophe naturelle à condition que la Cie d’assurance ne démontre pas une cause extérieure à sécheresse et à la réhydratation des sols. C’est semble t-il l’avis très discutable de l’expert à l’appuie d’une très courte visite du 22 janvier 2020 alors que le sinistre date du 1° juillet 2018, visite absente de toute investigation. Pourtant, la campagne photographique faite le 24 octobre 2919 montre très clairement des fissures récentes orientées de telle manière que les dégâts ne peuvent qu’être attribués à un mouvement de sol. L’orientation de ces fissures, leurs positions à la rupture entre mur et plancher, montrent clairement que ce sont des mouvements de sol qui sont la cause déterminante et principale de ces dégradations. Investigations complémentaires à réaliser : Ce type de construction que nous situons dans le temps dans une fourchette d’un siècle et demi à deux siècles (le bâtiment existe sur le cadastre napoléonien de 1805) est généralement démuni de fondations, de liaisons, de raidisseurs etc. Le système constructif en « tabouret » n’était ni commun ni utilisé. Le mode constructif de l’époque (pierres hourdées à la chaux et bois pour les linteaux) fait que, si le bâtiment doit se fissurer il se fissure la première année, lors des touts premiers mois de sa construction. Or lors de l’acquisition fin 1999, après une visite minutieuse, le propriétaire n’a descellé aucune fissure intérieure ou extérieure. La campagne photographique le démontre. Seule la la fissure verticale à la jonction entre les deux corps de bâtiment est, peut-être étrangère au sinistre du à la sécheresse. Il semble que les deux corps de bâtiments n’ont pas été construits à une même époque ce qui expliquerait l’absence de liaison et l’inévitable fissure verticale qui pourrait s’ouvrir dans le temps. Par contre, une des fissures à l’angle du pignon aveugle dont la direction est oblique (alors que l’expert la représente verticale) est caractéristique d’une fissure due à un mouvement de fondation par tassement tassement ou dilatation. Vue la date de construction on peut éliminer le tassement. A l’intérieurs d’autres fissures d’allure obliques ont été depuis détectées (voir photographies ci-dessus) l’ensemble de ces fissures obliques tendent vers une conclusions dont

Expertise catastrophe naturelle, Expertise Humidité

Sinistre catastrophe naturelle à Blois 41000 dans le Loir-et-Cher

DATE DU SINISTRE : 01/09/2018 DATE DE RECEPTION MISSION : 08/12/2018 DATE DE RENDEZ-VOUS : 07/01/2020 Propriétaire occupante depuis 2014 d’une maison située à Blois (41000). Selon déclaratif, lors de l’acquisition de son bien votre sociétaire avait constaté la présence de fissures intérieures et extérieures. En novembre 2018, votre sociétaire vous informe de l’apparition de nouveaux désordres sur les façades et à l’intérieur de son bien. Vous nous avez missionné dès réception de cette déclaration sinistre et nous avons procédé à une première visite du bien le 14/01/2019. A la suite de la parution de l’arrêté CAT NAT sécheresse pour la période allant du 01/07 au 31/12/2018, une nouvelle expertise du bien a été réalisée le 07/01/2020. Relevé des désordres 1ère apparition 2017. Date de l’aggravation Nouvelles fissures et aggravation 2018 Dommages extérieurs : Microfissure horizontale à l’angle Sud-Ouest (partie basse) au-dessus de la corniche Microfissure en escalier sur soubassement en pierre à l’angle Sud-Ouest Microfissure horizontale à l’angle Sud-Ouest (mi-hauteur de la façade) Microfissure verticale partant de l’angle droit du linteau de la fenêtre de droite. Microfissure horizontale partant du côté gauche de l’appui béton de la fenêtre de droite Microfissure verticale partant de l’avancée de couverture, située entre les deux grandes fenêtres Microfissure horizontale partant de l’embrasure gauche de la grande fenêtre de gauche Microfissure verticale située au-dessus du soubassement, à droite de la porte d’entrée. Fissure verticale colmatée parcourant toute la façade Nord. Aucun désordre constaté sur Façade Est Ancienne fissure horizontale colmatée partant de l’angle droit du linteau de la fenêtre Fissure verticale entre avancée de couverture et l’angle gauche du linteau de la fenêtre Par l’inspection de l’angle Sud/ouest dans le vide sanitaire, nous constatons que les façades Ouest et Sud sont élevées sur un soubassement en moellons. Côté Sud, le soubassement est enduit côté vide sanitaire La terrasse n’étant pas fondée, il est logique qu’elle subisse les mouvements du sol de manière différentielle à la maison. Dommages intérieurs : Les désordres intérieurs constatés sont des microfissures sur le doublage en briques plâtrière ou en placoplâtre au niveau de zones sensibles, propice à l’apparition de ce type de désordre. Jonction entre deux plaques au-dessus menuiserie Fissure verticale au-dessus menuiserie Fissure oblique colmatée située sur cloison intérieure Fissure horizontale en cueillie de plafond (défaut joint à la jonction mur et plafond) Avis de notre expert catastrophe naturelle Les désordres extérieurs relevés à proximité de l’angle Sud-Ouest ont les caractéristiques d’un mouvement de sol sous les fondations, tel que peut engendrer un phénomène sécheresse, en particulier les désordres 2 et 12. Toutefois, d’autres causes des désordres peuvent être évoquées : Présence d’une forte humidité à l’angle Sud-Ouest du bâtiment. Un écoulement d’eau conséquent peut engendrer un affouillement du sol sous les fondations, et favoriser un tassement. Les fondations en moellons ne bénéficient manifestement pas d’un système de chaînage, indispensable au maintien de rigidité et de la cohérence du bâti. Entre notre première visite en janvier 2019 et notre second passage un an plus tard, les désordres n’ont pas évolué malgré des températures élevées lors de l’été 2019 sur la région. Il est difficile de statuer de façon certaine sur l’orientation de ce dossier. Toutefois, la préexistence de ces désordres à l’événement sécheresse visée par l’arrêté du 16/07/2019 nous amène à vous déposer le présent rapport sans suite. Cette décision est bien entendu soumise à votre approbation. Nous précisons que la société GEOTECHNIQUE a réalisé une étude de sol à la demande de votre sociétaire. Les conclusions de GEOTECHNIQUE, sont les suivantes : Globalement, nous supposons que l’origine des désordres provient de la combinaison de plusieurs facteurs défavorables (sensibilité des sols au retrait-gonflement, circulations d’eau et ancrage hétérogène des fondations notamment) . Compte tenu des éléments exposés dans le présent rapport, nous retiendrons un Cas n°1, soit : « L’immeuble présente des dommages pour lesquels la sécheresse visée par l’arrêté ne revêt pas un caractère déterminant ». En l’état, nous vous déposons le dossier pour classement sans suite.

Expertise bâtiment, Expertise catastrophe naturelle, Expertise fissures, Expertise sécheresse

Etat de catastrophe naturelle en France en 2019

Suite aux différents événements climatiques intempestifs liés à la sécheresse de ces derniers mois en France, un nombre important de propriétaire de bien immobilier ont été sinistrés par l’apparition de désordres sur leur bien, tels que des fissures, des lézardes ou des affaissements entraînant des inquiétudes, des questionnements, des incertitudes et des risques pour les occupants. Les événements climatiques ont été d’une telle ampleur qu’ils ont sollicité l’attention du gouvernement et entraîné la publication de différents arrêtés de catastrophe naturelle dans plusieurs départements et communes sur l’ensemble du territoire nationale. Des déclarations ont ensuite été établies par les sinistrés, à leurs assureurs multirisques habitations, dans le but de faire prendre en charge les dommages consécutifs apparues sur leur bien immobilier. Cette démarche assurantielle déclenche les opérations d’expertises réalisées par l’Expert missionné par la Compagnie ou la mutuelle d’assurance. L’Expert désigné appréciera les désordres sur le bien sinistré, établira ou pas un lien de causalité entre la sécheresse et les dommages puis déposera son rapport auprès de l’assureur qui lui prendra position sur la prise en charge ou pas du préjudice.

Expertise bâtiment, Expertise sécheresse

Que faire à la suite de mouvements de terrain consécutifs à la sécheresse?

A l’issue de la publication de l’arrêté qui reconnaît l’état de catastrophe naturelle au titre de mouvements de terrain consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols, vous devez déclarer à votre assureur les dommages dans les dix jours ouvrés si votre habitation a été endommagée (fissures, crevasse…). Ceux qui disposent d’une assurance multirisques habitation sont automatiquement couverts. A défaut, il faut avoir souscrit une garantie contre les catastrophes naturelles préalablement au sinistre. Or cette dernière ne fait pas partie des assurances obligatoires.

Expertise bâtiment, Expertise fissures

Constatation de désordres sur un ouvrage bâti à La Chapelle Rablais 77370

Objectif de notre intervention : réalisation d’un audit et diagnostics en constatations des désordres sur leur bien immobilier. Mission de notre expert en bâtiment : La mission de l’expert telle qu’elle a été défini par les parties consiste à : Visiter le bien immobilier Auditer et diagnostiquer les constatations des désordres Effectuer un reportage photographique Synthétiser l’audit et produire les conclusions qui en résultent Audition des parties présentes : La locataire vit au rez de chaussée depuis mai 2003, le 24/09/2019 « Début août (2019 NDLR), j’ai constaté l’apparition de fissures sur la façade côté terrasse. Puis j’ai  découvert que le sol de la cuisine avait bougé, j’ai constaté des fissures sur le haut des murs de la  cuisine et de ma chambre. Au départ, j’avais des difficultés pour fermer la porte-fenêtre du séjour, la fenêtre de la cuisine et  de ma chambre. Je l’ai d’ailleurs signalé à mes propriétaires M. et Mme B. Nous nous sommes aussi aperçu avec la voisine du dessus qu’il y avait des fissures dans le sol près de la  cabane de jardin. » Visite et audit des lieux : Immeuble résidentiel contenant 2 logements sur 2 niveaux à La Chapelle Rablais 77370. Assiette foncière figurant au cadastre pour une surface de 900 m². Le bien étudié est un immeuble comprenant 2 logements sur 2 niveaux destinés à la location. Construit en 1985, il est élevé en parpaings, la charpente est en fermette et la couverture en tuiles mécaniques. Monsieur et Madame B n’ont pas en leur possession de documents relatifs à une étude géotechnique. L’objectif d’une étude de sol d’avant projet de construction est de définir la contrainte ou portance admissible d’un terrain. Le résultat de l’étude de sol se traduit à l’aide d’un rapport de mission d’étude géotechnique où il est précisé la faisabilité technique des dallages et des terrassements du projet de construction. Le rapport indiquera clairement le toit d’assise (profondeur) des fondations de la maison qui devra être scrupuleusement respecté par le constructeur. Sur le terrain, plusieurs moyens d’investigation peuvent être employés. Seul un ingénieur géotechnicien sait envisager le meilleur procédé pour un résultat précis : La reconnaissance visuelle : La reconnaissance visuelle peut se faire à l’aide d’un tractopelle ou d’une tarière. Cette reconnaissance permet de rechercher la nature du sous sol,  l’homogénéité du terrain, d’observer les venues d’eau et/ou pollution. La mesure de la résistance du sol : Cette mesure est réalisée à l’aide d’un pénétromètre dynamique. Les sondages de pénétration dynamique permettent de déterminer la résistance  dynamique apparente des terrains traversés. Cet appareil convient parfaitement pour les sols sains et les projets de petites tailles. La mesure de frottement et de calcul de tassement : En fonction de la nature du sous-sol du terrain, il sera employé un pénétromètre statique. Les sondages de pénétration statique permettent de déterminer la résistance de pointe et le frottement latéral unitaire des terrains traversés qui conduisent au calcul de tassement. Le forage avec essais pressiométriques : L’essai pressiométrique permet d’obtenir une relation contrainte – déformation traduisant le comportement mécanique du sol en place. Cette technique s’emploie pour connaître la déformation du sous sol. Elle doit être utilisée pour les sols difficiles. Les essais en laboratoire : Ils permettent de caractériser la nature et la teneur en eau des  sols rencontrés et plus particulièrement de préciser leur argilosité. Constatations des ordres par notre expert Nous avons constaté plusieurs réseaux de fissuration verticaux, horizontaux mais aussi en escalier. Les fissures horizontales suivent le chainage vertical de la maison au niveau du plancher du rez-de-chaussée et du plancher du 1er étage. Les fissures horizontales sont au droit des cadres d’huisseries. Les fissures en escalier se situent au dessus des fenêtres du rez-de-chaussée. Les fissures en  escalier sont dues à une instabilité de terrain ou de l’assise de la construction entraînant des mouvements importants de la structure. Nous constatons à l’intérieur du rez-de-chaussée dans la cuisine et la chambre un tassement du sol au niveau du mur Est de l’ordre de 1 à 3 cm au droit de la plinthe et/ou sous les huisseries. Nous relevons également une désolidarisation des cloisons en tête. Un tassement différentiel est un mouvement d’enfoncement du sol qui n’est pas uniforme. Il peut de ce fait provoquer des dislocations des maçonneries comme l’apparition de fissures en escalier sur des murs composés de parpaings. Même lorsque le sous-sol est assez uniforme, les charges unitaires différentes sur les fondations peuvent provoquer un tassement différentiel très important. Nous constatons également que le bien étudié se situe dans une zone répertoriée par ©Géorisques comme étant en aléa moyen de retrait-gonflement des argiles. Les sols argileux sont très sensibles aux périodes de fortes sècheresses et ils induisent en périodes de réhydratations des phénomènes de gonflements, bien connus et très préjudiciables aux bâtiments sur ces types de sol avec présence d’un tassement différentiel. Nous constatons au niveau du pignon nord des fissures verticales proches du chaînage d’angle. Nous constatons sur la façade Ouest une fissure verticale à la jonction de la maison et du garage. Nous constatons dans la cuisine du logement du 1er étage des fissures dans la cloison séparative et sur les carreaux de faïence de celle-ci. Conclusion de notre expertise en bâtiment et sol Il nous apparait, que les typologies de ces désordres, tel que le réseau de fissurations en escalier présent sur les murs de structure, le tassement de la dalle au droit des plinthes du rez-de-chaussée et la désolidarisation des cloisons en tête, et bien que ceux-ci ne soient pas exhaustifs, mais sont néanmoins très significatifs d’un mouvement généralisé d’une zone de sol qui présente les caractéristiques d’un tassement différentiel. Le classement de l’emplacement du bien étudié par ©Géorisques en aléa moyen de retrait-gonflement des argiles nous fait supposer que les désordres constatés peuvent être la conséquence de la présence d’argile dans le sol, et par extension des phénomènes de sécheresse dont nous sommes témoins ces dernières années. Ces désordres structurels peuvent aussi être à l’origine des fissures verticales relevées sur

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